L'impact du coronavirus sur le cinéma

[phoenlx]

oui de toute façon depuis plusieurs années c'est à paris et banlieue que c'est pire à chaque fois,

on se tape toutes les pires merdes et ça commence vraiment à me lourder
les attentats ---> je veux pas dire mais ceux de province à part quelques cas isolés comme Nice, ils ont été plutôt tranquilles, c'est surtout nous à paris qui se sont tapés toute la merde

les gilets jaunes, les émeutes et casseurs --> c'est très souvent à paris que ça casse (même s'il y a eu aussi des émeutes sur Bordeaux et autre , villes souvent épargnées par la délinquence) mais paris c'est à chaque fois le sommum de la connerie et sur des jours, des semaines, des mois, années après années

le coronavirus : après le pic dans le grand est, c'est nous qui avons été les plus touchés (et qui sommes restés rouges après tout le monde, et c'est même plus précisément mon département)

la canicule en ce moment, le paroxysme c'est nous aussi (et quand je revois les cartes de l'an passé apparemment c'était le cas aussi)

quand il y a des grèves, la plupart du temps c'est à paris qu'on est le plus emmerdé (notamment cet hiver lors des grandes grèves)

niveau délinquence, même si marseille et d'autres villes sont super mal loties aussi, nous a aussi plein de banlieues chaudes, certains coins d'ile de france c'est le pire de la france

quand il y a des terroristes qui se terrent, c'est ici

quand le concorde s'écrase c'est ici bref

[Somewhere]

au contraire aller au cinéma pour profiter de la clim c'est de la bonne idée.

Mais du coup ils mettent les clims dans les cinémas ? Je croyais que c'était une source de propagation du virus les clims et les ventilateurs ?

[ZORRO]

Chaque jour on nous sort un nouveau truc donc...

Sans ventilo ça va être dur...

[SauronGorthaur]

au contraire aller au cinéma pour profiter de la clim c'est de la bonne idée.

Mais du coup ils mettent les clims dans les cinémas ? Je croyais que c'était une source de propagation du virus les clims et les ventilateurs ?

Alors tiens toi bien, certains médecins disent que non maintenant. Les joies des contradictions

[Scarabéaware]

Ils font chier à jamais être d'accord , par contre pour les cinéma faut bien qu'il y ait une ventilation, du coup c'est forcément climatisé non ?
Puis bien sur je parlais de bonne idée de se réfugier au cinéma pour profiter de la clim, en temps normal, pas actuellement.

Et sinon individuellement on peut quand même utiliser les ventilateurs, c'est plutôt dans les maisons de retraite que ça a de quoi être délicat. Bref, c'est un merdier total, tout de quoi dégouter de vivre.

[phoenlx]

oui moi je peux vous assurer que mon ventilo a été allumé non stop depuis 10 jours, mais je ne crains pas trop le virus, dans ma chambre il n'y a que moi qui y passe, si je le choppe, je l'attraperai par un autre biais par contre oui dans les lieux publics, j'aimerais pas trop y être exposé

[ZORRO]

vivons au mieux... C'est tout ce que j'ai à dire !!

[phoenlx]

Un tiers du public n'envisage pas de retourner au cinéma, au concert ou au théâtre tant que le virus sera là

Selon une enquête de L'Œil du public, 47% des Français prévoient de réduire le nombre de leurs sorties culturelles.

Ils l'aiment, la chérissent et attendent de pouvoir la retrouver comme aux prémices de leur histoire. Mais la passion des Français pour la culture est en crise. Le coronavirus s'est immiscé dans leur relation et rien ne sera plus pareil entre eux. C'est ce que révèle une étude réalisée par l'agence de marketing culturel L'Œil du public.

Du 1er au 5 juin, elle a questionné un panel de Français sur leurs pratiques culturelles post Covid-19. 1250 personnes représentatives de la population française se sont exprimées sur trois temps de la crise : le confinement, les attentes lors de la réouverture des établissements et les perspectives d'engagement culturel pour la suite.

D'abord, une bonne nouvelle pour les artistes, producteurs et patrons de salles : la culture a manqué aux Français pendant la fermeture des établissements, particulièrement aux publics des jeunes et jeunes adultes. Quasiment deux personnes interrogées sur trois (63%) parmi les Français qui déclarent avoir des activités culturelles régulières regrettent ne pas avoir pu aller au cinéma, un sur deux (49%) au théâtre ou au concert, 45% ne pas avoir pu visiter un musée ou un monument. Un manque en partie comblé par le streaming et les visites virtuelles sur internet.

Mais la réouverture progressive des lieux de culture laisse dubitative une grande partie des personnes interrogées. Si parmi les consommateurs réguliers d'activités culturelles, un sur deux déclare être prêt à visiter un musée (54%), à retourner au cinéma (54%), ou à aller voir une exposition (49%), ils ne sont plus que 44% à se sentir à l'aise à l'idée d'assister à un concert, une pièce de théâtre ou un opéra et seulement 33% à s'imaginer aller à un festival.

«Tant que la crise sanitaire ne sera pas finie»

Face à ces personnes motivées, une large partie des Français habitués des activités culturelles n'envisage tout simplement pas de retour «tant que la crise sanitaire ne sera pas finie» : un quart pour les amateurs de musées, de bibliothèques et d'expositions, et même 30% du public des cinémas, 36% des amateurs de spectacles vivants et 39% des festivaliers. À noter, encore, qu'entre 20 et 30% des personnes interrogées ne savent toujours pas si elles retrouveront leurs habitudes culturelles, signe que la pandémie et son évolution restent une préoccupation d'une grande partie des Français. Au final, 59% des personnes interrogées estiment qu'il est plus sage de se rendre dans des sites moins fréquentés et 47% déclarent que de toute façon elles vont réduire le nombre de sorties culturelles.

Une reprise culturelle lente et incertaine

Ces tendances ont déjà été constatées par les acteurs de la culture qui ont rouvert depuis juin. Dans les cinémas, le nombre de tickets vendus a été divisé par trois ou quatre par rapport à l'année dernière. Alors même qu'aller voir un bon film confortablement installé dans des gros fauteuils rouges était l'activité culturelle qui leur avait le plus manqué d'après l'enquête. Et les Français pourraient privilégier le streaming encore un moment. Un Français sur cinq (20%) n'envisage pas de retourner dans les salles obscures avant la fin de l'année et un quart encore (23%) ne prévoit pas d'y remettre les pieds avant l'année prochaine.

Le constat devient alarmant pour les musées et les expositions : 49% des Français n'y retourneront pas avant la fin de l'année ou l'année prochaine. Une proportion qui atteint même 54% des personnes interrogées pour le spectacle vivant et 65% pour les festivals. Et cette tendance est notable jusqu'au sein du public qui fréquente régulièrement les lieux de culture puisque 32% des amateurs de patrimoine, 34% des cinéphiles, 37% des visiteurs de musées, 41% des habitués des bibliothèques, 43% des amoureux du théâtre, des concerts et de l'art lyrique et 58% des habitués des festivals n'envisagent pas de retrouver leurs loisirs avant la fin de l'année. La reprise culturelle s'annonce donc très progressive et les craintes d'une seconde vague de contamination pourraient fragiliser encore les plus motivés.

Un budget limité pour la culture

La prudence économique est de mise : 43% des Français comptent freiner leurs dépenses culturelles. Chez les moins de 44 ans, dont le porte-monnaie est souvent plus serré, ce chiffre atteint les 46%. Ces réductions du budget réservé aux sorties culturelles sont les mêmes pour les publics plus assidus.

Les perspectives ne sont donc pas joyeuses pour les institutions culturelles, qui risquent également de perdre beaucoup d'abonnés. Moins de la moitié d'entre eux (46%) envisagent de renouveler leurs abonnements ou cartes de fidélité comme avant. Les autres pourraient chercher des formules moins engageantes.

Comme l'enquête a été réalisée en juin, au moment où la réouverture des lieux culturels venait tout juste d'être annoncée, il est probable que certaines craintes auront été levées pendant l'été. Mais les faibles fréquentations des salles de cinéma et des plus grands musées du pays tendent à confirmer que les inquiétudes demeurent et que les pratiques culturelles post Covid ne seront pas aussi légères variées qu'avant. Avec, heureusement, quelques trop rares exceptions : le musée Soulages, à Rodez, vient d'annoncer qu'il réalisait 10% d'entrées en plus par rapport à l'été 2019. Un bel hommage au peintre centenaire.

( source : figaro.fr )

[Scarabéaware]

C'est effectivement clairement pas encourageant du tout pour la plupart des activités, à moins de se la jouer sauveteur de la culture qui va risquer sa vie pour la sauver de l'effondrement. Et puis c'est pas les jeunes abrutis juste bon à faire la fête et qui n'ont rien dans le ciboulot qui veulent aller fréquenter ces lieux, côté cinéma déjà y a pas de films du MCU, pas de Fast and Furious, y a rien qu'est trop d'la balle wesh. A part picoler et organiser des Covid Party c'est tout ce que ça nous fait cette jeunesse . Et j'emploie le terme Covid Party en mode élargissement, ce qui s'est passé sur les quais de la Seine on pourrait très bien qualifier ça de Covid Party.

Enfin bref, bon courage à tous ceux qui vont devoir mettre la clé sous la porte, ça pourra jamais redémarrer comme avant. On est bons pour aller de Charybde en Scylla, même avec l'optique du vaccin, autant on pourra revivre en étant plus détendu, autant on aura autre chose pour tout plomber.

[phoenlx]

la dernière vidéo de Kerr et BigB

[Somewhere]

Covid-19: face à la fermeture des cinémas, Steven Spielberg publie un message plein d'espoir



Le cinéaste garde la "certitude" que les salles de cinémas survivront à la crise du coronavirus, malgré le coup économique qu'elle leur a porté.

L'industrie du cinéma compte parmi les plus touchées par la crise du coronavirus. Outre les tournages annulés, repoussés ou retardés, les salles de projection, fermées aux quatre coins du monde depuis des mois, sont à l'agonie. Et alors que leur avenir semble incertain, Steven Spielberg couche sur papier sa certitude de les voir se relever. Le cinéaste américain de 74 ans participe à un numéro spécial du magazine britannique Empire, consacré à l'expérience des salles obscures. Le réalisateur d'E.T. y publie un texte plein d'espoir:

"Face à la crise sanitaire actuelle, durant laquelle les cinémas sont fermés ou voient leur capacité d'accueil radicalement réduite à cause de la pandémie mondiale, je garde un espoir confinant à la certitude que lorsque ce sera sans risque, le public retournera dans les salles obscures",

écrit-il.

Dans une salle de cinéma, "notre monde semble moins divisé"

"Je me suis toujours dévoué à notre communauté d'adeptes des salles de cinéma",

poursuit Steven Spielberg.

"'Adepte' faisant référence aux personnes qui quittent leur foyer pour se rendre au cinéma, et 'communauté' faisant référence à ce sentiment de groupe qui nous habite face aux autres qui ont quitté leur foyer pour s'asseoir avec nous. Dans une salle de cinéma, nous regardons des films avec nos proches, mais aussi en compagnie d'inconnus. C'est la magie dont nous faisons l'expérience lorsque nous sortons voir un film, une pièce de théâtre, un concert ou un spectacle comique. Nous ignorons qui sont les personnes assises avec nous, mais lorsque nous rions, nous pleurons, nous acclamons ou nous contemplons, et lorsque les lumières se rallument et que nous quittons nos fauteuils, ces gens avec qui nous ressortons vers le vrai monde ne semblent plus être de complets étrangers.""Nous sommes devenus une communauté, de cœur, d'esprit et à tous les niveaux, en partageant pendant quelques heures une expérience puissante",

conclut-il.

"Cette brève parenthèse dans une salle de cinéma n'efface pas les nombreuses choses qui nous séparent: nos origines ethniques, notre classe sociale, nos croyances, notre genre ou nos convictions politiques. Mais notre pays et notre monde semblent moins divisés, moins fracturés, après qu'un groupe d'inconnus ont ri, pleuré, sursauté ensemble, tous en même temps. L'art nous demande d'être à la fois conscients du particulier et de l'universel. Et c'est pourquoi, de toutes les choses qui ont la capacité de nous unir, aucune n'est aussi puissante que l'expérience commune de l'art.

Le dernier numéro d'Empire est consacré à l'expérience de la salle de cinéma. Sous la direction du cinéaste Edgar Wright, de nombreuses figures hollywoodiennes ont pris la plume pour raconter un souvenir de cinéma qui les marquées (James Cameron, Daisy Ridley, Spike Lee, Daniel Craig...) Steven Spielberg s'est lui aussi prêté au jeu, racontant sa découverte de Lawrence d'Arabie de David Lean, sorti en 1962, lorsqu'il était adolescent.

https://fr.news.yahoo.com/covid-19-face ... yXM4zCL1Ac

[Scarabéaware]

C'est bien, bravo à lui de garder de l'espoir . En tout ça va, il peut toujours dire ça, il me semble pas qu'il se soit encore tourné vers Netflix, Amazon ou Apple TV, mais je crois qu'il ferait bien d'y songer.

[Somewhere]

Si je crois qu'il travaille avec Apple TV pour des séries !

[Scarabéaware]

Ah oui effectivement, il a compris lui aussi où était l'avenir : https://www.journaldugeek.com/2020/02/1 ... e-annonce/

[phoenlx]

[ZORRO]

Le titre de la vidéo sur Godzilla ci-dessus résume la situation en gros: UN BORDEL SANS FIN...

[phoenlx]

oui ça résume beaucoup plus largement le merdier colossal (je dirais presque le merdier kaijuesque) dans lequel on est plongé

[Scarabéaware]

Eh oui Simon Riaux évoque très bien tout le bordel pas possible que c'est autant pour eux que pour l'écosystème du cinéma dont ils font partie, forcément eux c'est pas seulement une question d'éthique de ne pas pouvoir parler de films comme Wonder Woman et Godzilla Vs Kong. Après faudrait bien quand même que HBO Max puisse être disponible en France, ça n'arrangera pas les salles de cinéma mais bon de toute façon va bien falloir que ça se fasse. Maintenant ça va être aussi emmerdant pour la pression que ça va faire sur le réseau internet.
A part ça y a de l'interview de l'exploitant du cinéma les 7 batignolles, c'est pas mal, ils évoquent d'ailleurs le fait du téléchargement et j'aurais pas cru que y aurait eu de la baisse du piratage en 2020 avec un impact de Netflix la dessus par exemple...Bon après ça peut être aussi baisse en conséquence des nouveautés qui ne sortent pas, on a du téléchargement assez mainstream. Faudrait voir dans le détails, en tout cas c'est quand même intéressant à noter. Puis sinon bah il dit que certains qui peuvent télécharger ça peut les pousser à aller au cinéma, il parle du cas de The Revenant dont le visionnage en téléchargement a pu inciter certains de ses amis à le voir en salle . Voila, c'est bien qu'il parle de la distinction possible et puis de la problématique des sorties trop en décalées.
Enfin bref, maintenant quand ça pourra rouvrir à voir ce que ça donnera, y aura peut être du retour de spectateurs mais je crois qu'on peut considérer que le streaming aura toujours plus de poids. A la rigueur il faudrait virtualiser les salles de cinéma, qu'il y ait de la transformation, parce que bon y aura d'autres pandémies et d'autres catastrophes .

[phoenlx]

je crois bien que ma dernière séance de cinéma moi c'était la bataille des 5 armées (que j'avais vu trois fois) en décembre 2014

d'ailleurs je crois que j'avais plus ou moins prévu de le revoir une 4ème fois, et puis il y a eu charlie hebdo (je me suis calfeutré je suis peu sorti après ça, à part pour des salons comme le paris manga, la japan expo et des choses comme ça)
en fin d'année il y a eu le bataclan et je crois bien que je n'avais pas fais de films entre les deux, l'été j'étais pas trop en forme, il y a eu lesvacances, le printemps j'avais flippé à cause des attentats, l'automne avant le bataclan j'ai eu plein de salons ... de kinés ..
une fois qu'on a eu le bataclan je ne sortais presque plus sur paris. à part pour les salons ou des petits événements (comme quand on avait été voir jérome alquie) ou parfois pour aller faire des achats à la fnac, vite fait comme ça sans m'attarder trop ... j'ai rendu ma carte de cinéma (que j'avais depuis Janvier 2001 !!! les premières années j'allais près de 100 fois au cinéma dans l'année c'était super, mais vers la fin des années 2000 j'étais tombé plutôt à une trentaine / quarantaine de séances par an. début des années 2010 encore moins, et quand le hobbit est sorti (2012) j'étais tombé à 8 par an car j'ai eu plein de problèmes de santé déjà cette année là.
2017 j'ai arrêté mon abonnement UGC. je me suis dis que je le reprendrai quand viendront des jours meilleurs, et ça ne m'a pas trop encouragé à faire des séances en les payant plein pot (car quand on est habitué à avoir une carte depuis près de 20 ans, ça fait bizarre après de repayer à l'unité)
puis Macron est arrivé au pouvoir, et après ceci c'est devenue bordels sur bordels à paris (les gilets jaunes, les émeutes tous les week end, les casseurs, quand c'était pas les greves. en plus à partir de 2018 ma santé s'est dégradé comme jamais. je ne sortais plus que pour les salons , conventions, festivals geeks (comic con, ce genre de choses) plus aucun ciné à cette époque, je regardais tous les films chez moi avec 4 ou 5 mois de retard (ou des films anciens)

ensuite il y a eu le covid et là je ne sors plus du tout comme ça, c'est super, et là si tout s'arrêtait maintenant je doute que je pourrais retourner en salle avant des mois vu comment ma santé s'est détérioré, ce sera peut-être pas avant 2022 (ou pire)

La bataille des 5 armées pour moi, putain, ça date quand on y pense.