La brisure du 4ème mur au cinéma ...

[phoenlx]

[Somewhere]

J'ai un peu de mal avec ça, mais parfois ça fonctionne bien faut reconnaitre.

[phoenlx]

oui, là où ça fonctionne souvent bien c'est dans les séquences humoristiques, mais même dans d'autres films parfois
exemple dans Kill Bill j'aime plutôt bien quand la mariée s'adresse à nous

[Scarabéaware]

Là ils s'attachent particulièrement aux regards caméra, j'aurais pas cru que certains pouvaient s'apparenter à une brisure du 4ème mur. Exemple de Matrix qu'ils citent parmi un bon paquet de films, comme regard caméra j'en verrais pas tellement le fait de briser le 4ème mur là comme ça. En tout cas ça fait un bon paquet de films où c'est utilisé quand même, encore plus que le fait de s'adresser par la parole au spectateur. Et puis je disais pour Matrix, mais même Psychose j'aurais pas cru non plus, on a surtout le regard de psychopathe qui s'affiche devant nous, après il est clair que ça marque d'autant plus avec cette communication du regard que ça produit.

Autrement ça a tendance à plutôt bien fonctionner la plupart du temps, maintenant est ce que c'est judicieux de le faire quand il s'agit de s'excuser de quelque chose dans le film. Là y a de quoi s'interroger, c'est de l'auto-dérision mais bon, à ce moment là il aurait mieux valu faire en sorte d'avoir un meilleur résultat plutôt que de s'en excuser comme ça, ce qui peut être un peu facile.

Sinon quand à la dernière scène de la vidéo, je sais pas de quel film c'est, mais on a un bon gros clin d’œil à cette scène dans Deadpool 2 . Et en parlant de Deadpool là ça fait partie des bons exemples ou le 4ème mur est brisé par la parole lol.

Ah puis ils évoquent Whatever Works dans leur classement, celui là je l'avais vu, c'est pas mal du tout comme Woody Allen, et on y voit Evan Rachel Wood encore assez jeune : viewtopic.php?f=765&t=25766 .

[Pulsion]

Indirectement on se retrouve pas loin de ce qui fait le méta cinéma, le 4e mur, les easter eggs, tous ces procédés qui rendent le spectateur encore plus complice et nous font comprendre que nous sommes a l'intérieur d'un film, d'une histoire. On s'en rapproche davantage avec des films comme Ed Wood ou Bowfinger, film dans le film ou tournage et références filmiques au sein même du tournage principal.
Je trouve que les limites du 4e mur sont un peu trop explosées avec les films Deadpool, procédé utilisé facilement, avec moins d'efficacité que dans les comics même si là aussi cest parfois agaçant voire saoulant mais heureusement on ne l'entend pas jacter.

[SauronGorthaur]

je ne suis pas très fan du concept de briser le 4eme mur. Dans un sens ça sort de l'univers, ça ramène le film/le comics à son support et non son contenu. Selon l'univers de fiction concerné, cela accentue l'aspect artificiel de celui-ci. Bien sûr que les oeuvres de fiction sont fictives la n'est pas la question, mais si elle ne fonctionne pas par elle-même, indépendamment à nous lecteurs/spectateurs, cela accentue la sensation d'artificialité, de faux. Alors avec Deadpool c'est marrant, Deadpool repose sur ça, mais ça fait tâche quand on y réfléchit avec le reste de l'univers X-men, et Marvel au sens large: tu vois du coup davantage les super-héros marvel comme les personnages d'une bd/film que les personnages réels d'un univers cohérent qui marche. Hors je trouve qu'à mes yeux c'est dérangeant.

[Bartiméus]

Personnellement je dirai que la brisure du 4ème mur m'amuse (quand c'est fait avec talent) mais qu'elle doit être restreinte à des œuvres bien ciblés. Au bout d'un moment, comme tout procédé, il y a le risque d'essoufflement, et la brisure fonctionne principalement en opposition à des œuvres non-méta, ce qui crée le décalage (comique ou non) ; si c'était généralisé absolument, ça n'aurait plus vraiment de sens.

[Náin]

je ne suis pas très fan du concept de briser le 4eme mur. Dans un sens ça sort de l'univers, ça ramène le film/le comics à son support et non son contenu. Selon l'univers de fiction concerné, cela accentue l'aspect artificiel de celui-ci. Bien sûr que les oeuvres de fiction sont fictives la n'est pas la question, mais si elle ne fonctionne pas par elle-même, indépendamment à nous lecteurs/spectateurs, cela accentue la sensation d'artificialité, de faux. Alors avec Deadpool c'est marrant, Deadpool repose sur ça, mais ça fait tâche quand on y réfléchit avec le reste de l'univers X-men, et Marvel au sens large: tu vois du coup davantage les super-héros marvel comme les personnages d'une bd/film que les personnages réels d'un univers cohérent qui marche. Hors je trouve qu'à mes yeux c'est dérangeant.