On commence par de la vulgarisation:
Une conférence sur un grand théoricien de l'Art à ce propos pour élever le débat
https://www.forumdesimages.fr/les-progr ... ofsky-1947
https://www.forumdesimages.fr/media/fdi ... 7847-1.pdf
VEN 27 NOVEMBRE 2009 À 17:30
“Style et matière du septième art”, in Trois essais sur le style d’Erwin Panofsky, 1947
Grand historien et théoricien de l’art, Erwin Panofsky était aussi un cinéphile passionné, auteur d’un unique essai sur le cinéma. Selon lui, le cinéma est avant tout un divertissement populaire sans prétention esthétique qui devient un art sui generis en exploitant ses possibilités propres. Il s’agit dans ce cours de comprendre notamment la théorie des archétypes qui deviennent des genres pour Panofsky, et de mesurer la portée de ce texte dans la pensée du cinéma de Stanley Cavell.
Philosophe, directeur de la Résidence Lucien Paye (CIUP), Marc Cerisuelo enseigne l’esthétique du cinéma à l’université de Provence. Parmi ses ouvrages, “Preston Sturges ou le génie de l’Amérique” (Éd. PUF, 2002).
https://www.academia.edu/6241987/La_r%C ... n_Panofsky
Le texte dont parle la conférence.
Là c'est aussi un truc intello mais parlant du processus de reconnaissance du cinéma en tant qu'Art:
Et pour finir des extraits de la fiche Wikipédia sur la classification des Arts:
Classification des arts
En conséquence des divergences sur la définition de l’art et des difficultés à l’aborder dans sa globalité, les querelles sur la classification des arts ou sur la comparaison (le paragone italien) des arts1 sont une « figure imposée » de l’histoire de l’art et de l’esthétique (comme la querelle des Anciens et des Modernes en littérature).
Les termes alors retenus renseignent au moins autant sur ceux qui les énoncent (quand, où, dans quelle perspective et dans quel contexte) que sur les œuvres qu’ils sont censés regrouper ou décrire.
En plus de proposer une nouvelle grille généalogique de l’art, ils se définissent couramment « contre » un autre mouvement, une école, ou par l’exclusion d’une pratique hors du champ de l’art.
Leurs significations sont extrêmement variables dans le temps et leur emploi est passé dans plus d’un cas de péjoratif à laudatif (gothique, baroque, impressionnisme...).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classific ... in%C3%A9ma
Au xixe siècle
Dès le xviiie siècle, on ne se contente plus de donner une liste des arts, mais on cherche à élaborer leur système. En poursuivant ce but, la plupart des auteurs vont contre le sens commun, et selon leurs besoins amalgament, ignorent ou différencient.
Hegel et ses cinq arts
Au début du xixe siècle, adoptant cette manière philosophique dans ses cours d’esthétique donnés entre 1818 et 1829, Hegel distingue cinq arts. Il les classe en fonction de deux critères : l’expressivité et la matérialité. Ainsi il organise une double échelle allant de l'art le moins expressif mais plus matériel à l'art le plus expressif mais le moins matériel. Cela donne8 :
l’architecture ;
la sculpture ;
la peinture ;
la musique ;
la poésie.
« Ces cinq arts forment le système déterminé et organisé des arts réels.
En dehors d’eux, il existe, sans doute, encore d’autres arts, l’art des jardins, etc. Mais nous ne pourrons en parler que d’une manière occasionnelle9. »
Au xxe siècle
Aux cinq arts communément cités au xixe siècle, le xxe va en rajouter cinq autres pour arriver à un total de dix arts sans pouvoir se mettre d’accord sur un 11e art.
7e art : le cinéma
Ils permettent ainsi de transformer le système conceptuel de Hegel en une simple liste, qui ouvre ainsi la porte à toutes les possibilités. Celui qui va numéroter la liste est Ricciotto Canudo, qui défend dès 1908 le cinématographe lorsqu’il écrit (en italien) Triomphe du Cinématographe, repris en 1911 en français dans « La Naissance d’un sixième art. Essai sur le Cinématographe »18. À ce moment-là, il voulait faire du cinématographe le 6e art, celui qui ferait la synthèse des « arts du temps » (la musique et la poésie) et les « arts de l’espace » (l’architecture, la sculpture et la peinture). Apprenant que la danse, le mime, le théâtre et le cirque pouvaient être regroupés en « arts corporels », il imagine le cinématographe comme le 7e art. En 1922, il fonde La Gazette des sept arts, une des premières revues de critique cinématographique, il y publie, en 1923, un « Manifeste du 7e art » qui, à la suite des efforts déjà déployés par Guillaume Apollinaire, Abel Gance, Maïakovski, Meyerhold, Colette et les futurs surréalistes ou le critique Louis Delluc, contribue à élever le cinéma au statut d’un art.
https://www.academia.edu/23041901/Ricci ... des_7_arts
Texte fondateur du concept de 7e art.
https://monoskop.org/images/5/57/L_Art_ ... 2_1927.pdf
Livre de 1927 sur l'art Cinématographique.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /texteBrut
Présentation de l'auteur et aussi Abel Gance a participé à cet ouvrage.