Boogie Nights est le second film réalisé par Paul Thomas Anderson, il est sorti en 1997. Il en est également le scénariste.
Le casting se compose de Mark Wahlberg, Julianne Moore, Burt Reynolds, Don Cheadle, John C. Reilly, Heather Graham, William H. Macy, Philip Seymour Hoffman, Luis Guzman, Phillip Baker Hall et Alfred Molina,
Synopsis :
En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose, entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno.
Vu ce film hier soir, et c'était là de l'excellent cru de la part de Paul Thomas Anderson qui proposait une histoire se situant dans le monde du cinéma porno, de quoi évoquer en même temps plus globalement l'impact de certains changements pour le cinéma à travers ce qu'à pu connaître le cinéma porno qui lui n'a guère continué à vivre en salle et est désormais essentiellement exploité sous format DVD et via certaines plate-formes de streaming avant tout.
L'histoire débute en 1977, nous faisant observer l'ascension d'un harder au sein du cinéma porno après qu'il ait été repéré par un réalisateur qui pourrait très bien appartenir à Marc Dorcel, on a de quoi évidemment penser à lui et Rocco Siffredi pour les hommes les plus connus du milieu. Pour les réalisateurs on va pas dire de noms, en tout cas y en a qui s'inspirent des grands réalisateurs pour leur pseudo lol. Enfin bref, concernant cette histoire c'est de quoi plonger dans l'intégration d'un type très bien membré qui va gravir quelques échelons, se faire un nom, de quoi profiter de quelques moments sympathiques. Je précise que ça reste plutôt soft encore que ça pourrait presque se placer dans le temple mais ça ira pour ici.
On profite bien de la présence de Heather Graham qui nous joue une Rollergirl dont on a de quoi joliment bien admirer les courbes . Julianne Moore n'est pas en reste mais préférence tout de même pour les petits moments de nudité avec Heather Graham. Voila, donc c'est tout une ascension qui s'orchestre et que l'on prenne un bon moment à s'intéresser à tout ce monde là, ça nous fait du bon petit développement avant d'en venir à une seconde partie se déroulant dans les années 80 avec des excès et que ce soit marqué par du changement pour cette industrie via la démocratisation de la cassette. Sur le plan de l'expression des inquiétudes, on aura eu par exemple un réalisateur tel que David Cronenberg qui se sera exprimé la dessus à travers Vidéodrome, là le sujet est abordé à travers le regard d'un réalisateur de films porno qui entend faire de la qualité et pas juste du truc pour se branler et basta n'ayant pas d'autre intérêt. C'est pas mal à voir dans le genre et en parallèle c'est aussi de quoi observer de la chute via la consommation de coke. On a ailleurs une sacré consommation là encore, de quoi dénoncer un travers qui n'est pas exclusif à ce cinéma par ailleurs. Et si on aborde pas la question du viol qui peut arriver dans ce milieu, on s'intéresse à d'autres choses comme de l'addiction parfaitement merdique avec ça.
C'est vraiment une très bonne réalisation, que ça prenne bien son temps, on est sur un rythme assez lent et nous avons une belle brochette pour ce qui concerne les acteurs. Je suis vraiment pas mécontent d'avoir enfin vu ce film de Paul Thomas Anderson qui me titillait depuis un moment pour ce qui est de ses premiers films .