AlloCiné Synospsis
A la tête de la brigade des stupéfiants à Marseille, le commissaire Philippe Jordan est déterminé à mettre sous les verrous Sauveur Meccaci, un des barons de la drogue. Véritable tête brulée, il s'attire les foudres de ses supérieurs et est muté dans un "placard à balais" à Paris. Ne perdant pas de vue son objectif, Jordan continue son enquête et infiltre les trafics illicites du truand, qui sévit également dans la capitale. Mais réalisant que Meccaci est intouchable, le policier va utiliser ses propres méthodes, illégales certes, mais dignes d'un marginal.
oui, j'aime le cinéma d'auteur avec une certaine ambition artistique mais ça ne m'empêche pas d'avoir une certaine affection pour un cinéma plus "populaire" et moins "intello" et c'est qui m'a toujours plus avec la filmo de Bébel il sait jongler avec les deux avec succès (le cinéma d'auteur étant, sauf exception, dans ses débuts). En fait, je dirais surtout que j'aime les films "anciens" (début du cinéma jusqu'aux années 1980), sauf exception et quelque soit le genre, j'aime la qualité. pour moi, le cinéma de genre ne rime pas forcément avec moindre qualité mais alors oui, on a vu des films avec des "meilleurs" scénarios ou en tout cas plus fouillés et plus originaux parce que prenez les Bébel de la période qui va du milieu des années 1970 aux années 1980, on a un peu les même éléments qui reviennent remixés au point qu'on peut les mélanger, au bout d'un moment. mais pas grave, parce que Bébel en poulet de choc avec sa classe, c'est toujours un plaisir et on a beau être dans un film fait entièrement à la gloire d'une star dans toute sa splendeur, on n'est pas avec du film narcissique et d'encore moindre qualité comme le dans la peau d'un flic parce qu'on a un réalisateur qui sait ce qu'il fait et qui est qualifié pour le faire et bon honnêtement aussi parce que j'ai plus d'affection pour Bébel que pour Delon, je veux bien l'admettre : son personnage tout en nonchalence et en gouaille, je marche subjectivement plus quand on propose ça dans les polars que la froideur de Delon. mais bref, oui, c'est du cinéma un peu sériel mais les cascades à la Bébel, les punchlines signées Audiard (mais c'est du Audiard, justement soit un excellent dialoguiste), je ne m'en lasse pas, pour autant.
15/20