J'ai pu voir ce film avant hier que l'on doit au réalisateur Wes Anderson (auteur également de Fantastic Mr Fox, L'ile aux chiens ou encore Grand Budapest Hotel)
Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.
Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...
Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c'est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu'aucun d'eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d'amitié et de fraternité...
(résumé allocine.fr, je préfère choisir celui-ci car il spoile un peu moins que d'autres un élément important du voyage)
Wes Anderson est un réalisateur que j'affectionne de plus en plus, surtout depuis que j'ai vu son très bon Moonrise Kingdom récemment. On retrouve dans ce film plusieurs éléments qui font le charme de son cinéma, même si celui-ci n'est pas mon préféré. À bord du Darjeeling Limited est le 5ème film de Wes Anderson. Sorti en 2007 et tourné en Inde, le film réunit Adrian Brody, Jason Schwartzman et Owen Wilson au casting, ainsi que la belle actrice anglo-srilankaise Amara Karan (qui incarne l'une des hôtesses du train dont s'éprend le personnage de Jack Whitman
C'est un film qui m'a encore une fois bien charmé, le genre de films qu'il fait bon voir par les temps qui courent, en cette période de confinement, qui invite au voyage, on aurait tellement envie de pouvoir partir en Inde ou ailleurs dans un train et échapper au stress quotidien, à nos prisons.
Comme beaucoup de films du réalisateur, on retrouve le côté un peu barré par moment, burlesque, un peu absurde, le côté très coloré aussi (particulièrement visible ici du fait des ambiances indiennes). Tristesse, joie, délires, mélancolie se mêlent tour à tour de scènes en scène, et le trio d'acteurs principaux nous embarquent bien dans leur trip spirituel avec leur recherche de spiritualité et d'amitié à reconstruire après des temps difficiles dans leur famille. Concernant la bande son même si ce n'est pas la plus marquante (quand on connait d'autres films du réalisateur) le film contient tout de même plusieurs thèmes intéressants et qui collent bien à l'ambiance indienne et de voyage avec un mélange de thèmes locaux indiens ainsi que du rock, et de la musique classique (on peut reconnaitre notamment du Debussy, du Beethoven, le tout mélangé à du Joe Dassin ou encore les Rolling stones, ce qui forme un agréable et étrange mélange)
A noter aussi la présence de Bill Murray au casting pour une scène en début de film, mais sans trop spoiler, on dira qu'il rate le train c'est le cas de le dire son rôle est minime (et d'après certaines critiques que j'ai pu lire ceci est sans doute voulu, comme un pied de nez au rôle du père qu'il incarne dans d'autres films du réalisateur, la thématique de ce film étant justement le père des héros (mort avant le début de l'histoire) même si le père des 3 frères n'est pas Murray, il y aurait une sorte de symbolique subtile et un échos aux personnages incarnés par Murray dans les autres oeuvres de Wes Anderson
Par moment le film traîne un peu en longueur cependant, je ne l'ai pas trouvé toujours égal, certaines scènes sont un peu plus ennuyeuses que d'autres mais il se regarde bien dans l'ensemble. Etant souvent friand des films de type road movie (même visionnés en période plus normales) je n'ai pas hésité une seconde quand j'ai lu le résumé, il fait bon s'échapper un peu en ce moment, même si tout n'est pas parfait c'est un film agréable à voir quand on est confiné.