Comme qui dirait, le crime était presque parfait
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J'ai quand même bien aimé, ça forme une bonne petite intrigue avec ce jugement qui s'orchestre autour de la tentative de meurtre accompli par Crawford dont le rôle est endossé par Anthony Hopkins et qui va s'en retrouver confronté au système judiciaire avec de l'intervention d'un procureur adjoint joué par Ryan Gosling. De quoi faire que notre cher accusé se joue de la justice en se défendant tout seul avec une certaine désinvolture. Le jeu de manipulation est plutôt bon et pourrait bien sur être meilleur, mais c'est pas mal quand même, par contre c'est en dessous d'un jeu de dupe comme on peut le voir dans le Silence des Agneaux avec Anthony Hopkins parfait en Hannibal. On va pas parler de Westworld hein tellement c'est trop au dessus de tout
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Enfin bref, ça donne lieu à nous plonger quelque peu dans ce procès qui se déroule et où malgré les aveux, la machinerie judiciaire fait marcher ses rouages mais tombe sur un os quand aux preuves. Je sais pas si des faits réels ont pu inspirer ça mais bon si on songe à plein de cas où alors que tout accuse le coupable et qu'il s'en sort très bien alors c'est bon, coucou les conneries
. Allez on va au moins avoir une pensée pour cette ordure d'Al Capone dont la seule manière de le coincer a été par rapport aux impôts, seule faille qui a pu être exploitée contre lui à l'époque. C'est l'illustration que du moment que tu sais comment te démerder pour empapaouter ton monde, tu baises la justice dans les grandes largeurs. C'est le plus fourbe et/ou le plus malin qui gagne, parce que évidemment disons à malin, malin et demi
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Sinon c'est aussi à soulever un petit la problématique de l'euthanasie, ça je crois qu'on peut le dire après tout lol. Enfin voila, après ça aurait certainement pu avoir plus d'efficacité et puis surtout que la confrontation qui se mène soit encore mieux calibrée, qu'on ait des échanges parfaitement ciselés pour mieux mettre en valeur leur jeu d'acteur. Bon puis alors pour ce qui est de la fin, en arroseur arrosé, je crois que même si c'est très bien comme ça, une fin dans le style du Silence des Agneaux ne m'aurait pas déplu rien que pour le plaisir de voir le personnage joué par Anthony Hopkins s'en sortir et manifester sa victoire depuis un endroit où il ne pourrait plus être atteint, soit qu'on ait une fin plus cynique. Avec lui ça vaut de le faire, par contre ça ne plairait certainement pas aux féministes
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