Parlons un peu du Guignolo dont la réalisation a été assurée par Georges Lautner, les dialogues composés par Michel Audiard et la B.O. servie par Philippe Sarde. Le film est sorti en 1980, il s'agit de la seconde collaboration entre Lautner et Belmondo après Flic ou Voyou.
En plus de Bébel, au casting nous trouvons également Michel Galabru, Georges Géret, Michel Beaune et Henri Guybet (Salomon dans Les Aventures de Rabbi Jacob) entre autre.
Synopsis :
En mission pour le gouvernement français, Alexandre Baroni, voleur récemment libéré de prison, est chargé de passer la frontière italienne avec une mallette. Cette mallette contient un briquet, dont Baroni ignore qu'il cache un microfilm. Une horde d'espions étrangers se lance à ses trousses.
Un autre Bébel que je me serai découvert hier soir, de quoi passer de l'agréable moment avec quelques bonnes frasques, ici ça ne sera d'ailleurs pas sans rappeler L'incorrigible où il nous jouait déjà un arnaqueur cumulant bien les filouteries . Là par contre c'est un filou mais il se retrouve embarqué bien malgré lui dans des affaires qui concernent l'Etat français avec un microfilm qui vient à détenir et pour lequel de nombreuses personnes sont prêtes à tuer pour qu'il ne parvienne pas à bon port .
C'est de quoi en avoir la bonne dose de rocambolesque qui convient bien et que l'on voyage avec tout ça en allant du côté de Venise dont on profite de quelque belles vues aériennes lors d'une séquence avec un hélicoptère . Ah c'est toujours bon ces petites scènes de voltige avec Belmondo lol, par contre il devait pas avoir chaud aux jambes, c'était pas non plus un grand soleil lors du tournage non plus . Enfin bon voila quoi qu'il en soit on le suit dans cette aventure à avoir le bon gros lot de moments qui ont de quoi bien prêter à sourire comme il faut, entre le duo qu'il forme à un moment avec une arnaqueuse qu'il découvre sur un bateau puis son association de malfaiteur avec Michel Galabru, bref, un bon plein de cocasseries ^^.
Du côté du casting féminin on a quelques bons atouts charmes qu'il serait pas déplaisant de voir dans le plus simple appareil , ceci nous arrive d'ailleurs avec une charmante noire où là on a de quoi plutôt bien admirer sa plastique lol.
Enfin bref, c'est du bon à voir avec Belmondo et puis j'ai bien aimé le coup de voir intervenir par là Henri Guybet qu'on connait bien pour son rôle de Salomon dans Rabbi Jacob, ça se savoure aussi comme passage .