Film américain réalisé par la cinéaste Tanya Wexler, scénarisé par Scott Wascha, avec au casting Kate Beckinsale, Jai Courtney, Stanley Tucci, [b]Susan Sarandon et David Bradley (Walder Frey dans GOT ^^) [/b]
résumé
Lindy est une superbe femme pleine d'humour qui porte un douloureux secret. En raison d'un trouble neurologique rare, elle éprouve des pulsions de rage et de meurtre qui ne peuvent être contrôlées que lorsqu'elle se choque avec un appareil à électrodes. Incapable de trouver l'amour et sa place dans ce monde, elle accorde finalement sa confiance à un homme dont elle tombe éperdument amoureuse avant de le retrouver assassiné. Le coeur complètement brisé et dans une colère noire, elle se donne pour mission de venger le meurtre de cet homme tout en étant poursuivie par la police en tant que principale suspecte du crime.
(source : allocine.fr)
Je ne sais pas trop ce que ça vaut, les critiques semblent divisés, certaines très mauvaises, d'autres qui ont beaucoup aimé; Je le note comme curiosité à voir éventuellement
la bande annonce
un article du Parisien sur le film
Ce nouveau film disponible sur Amazon Prime Video met en vedette la vedette de la saga «Underworld». Elle joue cette fois le rôle d’une femme sujette à des crises d’hyper-violence, qu’elle contrôle à coups de décharges électriques !
Domaine autrefois quasi-inexistant, le film d’action féminin ne cesse aujourd’hui d’envahir les écrans, qu’ils soient grands ou petits. Rien ce que ce mois-ci en France, nous avons par exemple eu droit au cinéma à « Black Widow » ou « Bloody Milkshake ». Mais comme pour leurs pendants masculins, il faut à ces dames un moyen de se distinguer, de s’extirper de la masse.
Pour ce « Jolt », qui met en valeur Kate Beckinsale, cette valeur ajoutée s’avère pour le moins originale : atteinte d’une anomalie génétique qui la rend ultra-émotive dans certaines situations, et déclenche chez elle d’impressionnantes flambées de violence, l’héroïne, Lindy, doit en permanence porter un corset qui provoque à volonté des décharges électriques (« Jolt » en anglais) qui la calment ! Inutile de dire qu’elle développe donc une certaine tolérance à la souffrance… Mais cela ne l’empêche pas de conserver un solide sens de l’humour, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer l’appareil reproductif masculin.
Un véhicule rêvé pour le retour de Kate Beckinsale, pas très présente au cinéma ces dernières années. Juste deux longs métrages depuis cinq ans, dont l’un est sorti directement en DVD chez nous ( « Liaisons à New York »), et l’autre pas du tout ( « Farming »). Avec « Jolt », la belle Britannique renoue également avec le film de genre, qui a assuré le succès d’une bonne partie de sa carrière, via la saga fantastique « Underworld », où elle a interprété l’athlétique Selene dans quatre des cinq opus, entre 2003 et 2016.
Stanley Tucci en psy pas plus équilibré que sa patiente
On la suit donc sans problème, aussi bien lorsqu’elle fracasse la tête d’une serveuse de restaurant particulièrement irrespectueuse ou quand il s’agit de mettre au tapis trois malabars dans un tripot de combats clandestins. Sinon, « Jolt » puise dans la thématique de la vengeance, le personnage principal ayant particulièrement peu apprécié qu’on assassine le gentil garçon avec qui elle commençait tout juste à sortir, après une longue disette affective. Mention bien également pour le psy joué par Stanley Tucci, aux méthodes peu orthodoxes, et qui n’a pas l’air beaucoup plus équilibré que sa patiente.
La fin du film où, surprise, apparaît pour une brève séquence Susan Sarandon, laisse penser qu’une suite est possible. Si le voltage de ce « Jolt » 2 reste de la haute tension, on remettra les doigts dans la prise !
LA NOTE DE LA RÉDACTION : 3,5/5
«Jolt», comédie d’action américaine de Tanya Wexler (2021), avec Kate Beckinsale, Bobby Cannavale, Stanley Tucci, Jai Courtney… 1h31. Sur Amazon Prime Video.
(source : https://www.leparisien.fr/culture-loisi ... DPLWGY.php )