Bon ben s'il y en a qui ont l'impression d'être pris par la main comme à l'école primaire avec cette adaptation je sais pas mais leur instit devait être très laxiste
. Le maître d'école Rupert Sanders il vaut pas grand chose, déjà qu'il fait dans la dose de simplification euh...t'as même pas l'impression qu'il y avait vraiment mis du sien. C'est un Star Wars VII de la saga Ghost in the Shell réalisé par le même type qui a réalisé Blanche Neige et le chasseur quoi. Vous allez dire que ça commence vachement bien cette critique, mais allez, malgré tout ça a le mérite d'avoir un petit minimum de respect et ça n'a rien d'un déchet nauséabond qu'on a envie de vite mettre à la poubelle à l'instar de Dragon Ball Evolution. Assurément c'est beaucoup mieux et on part pas dans un grand n'importe quoi, ça s'apprécie un minimum, je tire dessus mais pas à boulet rouge, juste avec une boule de Bowling. Qui plus est on peut pas vouloir complétement l'enterrer quand il donne la possibilité qu'un approfondissement soit fait à revenir aux origines Shirowienne et au Oshiien
, ce qui là dessus est positif. J'aurai bien tiqué sur pas mal de choses ceci dis, je vais pas revenir sur tout, mais ça n'a pas beaucoup de saveur et niveau des acteurs oui ils font avant tout le job. A ce propos, concernant Kitano...euh, quand t'as vu tout l'ensemble de la prestation finalement y a pas de quoi s'énerver sur la scène où il se met à flinguer ni une autre, parce que là c'est presque le mieux avec lui. On se demande si son esprit était pas ailleurs, comme je disais en tant que Aramaki, chef de la section 9 on lui demande pas grand chose mais j'avais la sensation qu'il était complétement pas dans le truc. Bref, un Kitano présent physiquement mais absent autrement. Sinon on a des séquences avec lui qui font bien clin d'oeil à certaines scènes du film d'animation, quand on est dans son bureau. Et oui on peut parler de clin d'oeil, parce que finalement y a très légèrement une toute petite part d'intention de laisser un petit coup de sa marque, qui vaut pas grand chose et aurait mieux sa place ailleurs autrement. En plus c'est intention menée pour nous faire un espèce de happy end, franchement bof, on pouvait se passer de l'idée d'une certaine récupération d'individus servant le projet, oh ça nous envoie à la pirouette de pourquoi elle s'appelle Mira et non Motoko Kusanagi mais pff, pff et pff...Boh néanmoins ça a de son petit côté touchant mais on pouvait l'être autrement qu'avec cette facilité. L'espèce de Happy End, c'est pas ma tasse de thé ici. J'en reviens tout de même à ce qui a été repris, on a donc des éléments repris du film de 1995 mais aussi du second Innocence (la femme du labo qui fume, là où on a droit à la plongée synaptique dans la Geisha) ainsi que comme je disais le clin d'oeil à Arise pour la tenue rouge.
Après pour Arise je ne sais que ça, je sais pas si d'autres éléments ont été repris, je m'interroge à ce propos. Et pour Stand Alone Complex j'ai rien détecté de particulier...Bref, autrement pensée pour le Basset Hound, là oui c'est pas mal de l'avoir replacé pour l'hommage.
Que je dise pour Scarlett autrement. Allez d'une certaine façon elle se vaut mais sur ce coup-ci je serai resté insensible à sa plastique
. Rah pis allez tout le questionnement sur son identité et tout il fait plouf ici, c'est symbolique de la coquille sans le fantôme, on a de grosses flèches molles et comme qui dirait effectivement pas de quoi en philosopher comme on peut le faire autrement avec les films d'animation qui ont une incroyable richesse. On retrouve la scène dans le bateau avec Batou mais en beaucoup moins bien surtout dans le contexte appliqué dans le film à ce moment là et alors la remontée à la surface juste avant, aucune valeur esthétique alors que dans le film d'animation on a une belle mise en scène avec l'effet miroir, là non c'est moche. Autrement dis un tel instant qui a une bonne valeur à la base, se retrouve soudainement bien fade. La subtilité ne fait de toute façon pas partie de cette réalisation et celui qui est à considérer comme un ennemi de prime abord n'arrive absolument pas à la cheville du Puppet Master. Il est terriblement en dessous. Enfin bref, il vaut pour certaines considérations.
Enfin voila, c'est beaucoup de défauts et ça conforte des impressions que j'avais mais malgré tout il est moins pire que d'autres films en pur carnage, tout n'est pas noir non plus dans le tableau, le minimum du minima vital de respect existe, on est pas dans un désastre et en ça on a de quoi relativiser. C'est vrai qu'on peut pas reprocher certaines choses contrairement à ceux qui sont dans les bas fonds.
Pour moi ce sera un bon gros 9/20 tout ce qu'il y a de plus aimable