
Film d'animation faisant suite aux deux saisons de Stand Alone Complex, Ghost in the Shell : Stand Alone Complex - Solid State Society est réalisé et scénarisé par Kenji Kamiyama avec Yoko Kanno à la musique. Ce film, sorti en 2006 au Japon, avait été fait dans l'attente d'une suite à la série ce qui ne sera pas fait par la suite.
Synopsis :
2034. Cela fait 2 ans que Motoko Kusanagi a quitté la Section 9. Togusa est maintenant le nouveau leader d'une équipe dont le nombre a considérablement été revu à la hausse. Cette nouvelle Section 9 affronte à présent une série d'évènements complexes et leur enquête révèle l'implication d'un hacker de classe archi-mage, nommé le Marionnettiste, à la source de tous les accidents. Quelle est la vérité cachée derrière ces crimes au design parfait ?

Petite vue sur la jaquette de l'édition collector française qui compte de nombreux bonus. Ce n'est pas celle que j'ai ceci dit, il faudra que je la trouve

Maintenant en ce qui concerne mon visionnage de ce film d’animation, comme dit dans le synopsis, nous sommes donc en 2034, 2 ans après que Kusanagi ait quitté la section 9, Togusa a quelque peu monté en grade et nous avons quelques évènements qui se produisent semblant lié à une étrange entité, nous avons par ailleurs du Marionnettiste dans l'affaire. C'est dit comme ceci, l'on ne dit pas Puppetmaster mais Puppeter ce qui le différencie de celui que l'on avait dans le premier film d'animation de prime abord. C'est pas tout à fait la même chose mais quelque part ça de quoi y faire référence. Ainsi nous voila lancé dans l'intrigue de cet opus qui devait servir à lancer une saison 3 qui ne sera pas venue.
Sur le plan de l'animation ça reste dans du bon, après si on avait pu avoir Mamoru Oshii pour l'élaboration de ce film ça aurait été encore mieux. Mais là ça de quoi convenir et qu'on reste bien dans la continuité de l'animation de la série. Yoko Kanno livre une bonne petite composition par contre y a des sonorités faisant comme un chœur au début sur lesquelles je tique un peu, il aurait mieux valu reprendre un peu de Kenji Kawaii, ça aurait mieux passé. Mais bon dans l'ensemble ça convient.
En ce qui concerne l'histoire ça a de quoi bien nous intriguer et on s'interroge sur ce qui nous intéresse ici avec cette affaire de Marionnettiste qui provoque des suicides. Batou lui se la joue un peu solitaire avant de rejoindre le groupe et nous avons de quoi être interloqué par les actions de Kusagani qui agit elle vraiment en solitaire à son compte, au point d'en devenir pour ainsi dire quelque peu louche

Aussi nous en venons à apprendre de quoi il en ressort avec le fait que l'Etat soit carrément mêlé à ça d'une certaine manière. C'est tout une manigance qui se révèle mais qui met surtout en avant une importante problématique qui concerne le Japon, et si de prime abord y a de quoi se dire qu'on pouvait peut être développer un point plus intéressant que celui-ci, bah y a de quoi bien l'embrasser tellement c'est important aussi. Et quelque part ça nous concerne tous, mais c'est surtout le Japon qui a de quoi être dans la mouise avec ça, je parle donc du vieillissement de la population avec le risque d'effondrement. De quoi bien faire tout une évocation quand à ce qui a de quoi provoquer des sueurs pour l'avenir du Japon et c'est une réalité à laquelle il y a de quoi faire face. Pour autant faut pas non plus maltraiter les personnes âgées. Mais voila, c'est une question de société qui vaut d'être bien mise sur la table. Et personnellement moi ça me faire dire que le Japon devrait lever certaines barrières éthiques pour se tourner vers le clonage comme solution vu que ça population à bien des difficultés à se reproduire et que c'est pas évident de se sortir de la situation dans laquelle ils ont tendance à être sur le plan de la natalité. Enfin bref, le fait est que c'est point évident comme thématique et là avec cette intrigue il aura été bon que ça soit abordé.
Par contre on a de quoi avoir d'autres questionnement avec du lien qui est fait, de quoi se demander à propos de Kusanagi encore tellement nous avons de quoi d'autant plus songer au premier film sur la fin ^^. Puis il y a une recherche pas encore spécialement aboutie, une recherche du soi qui est toujours présente et ne pas savoir vraiment ce qu'elle recherche, c'est bien des questions avec pas forcément de réponse face à une immensité qu'elle a de quoi parcourir

En somme ça a de quoi être plutôt plaisant dans l'ensemble et qu'on ait de l'intéressant qui soit soulevé, de quoi former un bon supplément quand à l'axe pris ici, je trouve que ça a de quoi être bien appréciable
