
I, Robot est un film de science-fiction américain réalisé par Alex Proyas et sorti en 2004. Le scénario du film est écrit par Jeff Vintar (Final Fantasy, les Créatures de l'Esprit) et Akiva Goldsman, d'après les romans Les Cavernes d'Acier et Les Robots d'Isaac Asimov.


Avec Will Smith dans le rôle principal.
Synopsis
À Chicago, en 2035, les robots sont pleinement intégrés dans la vie quotidienne. Tous les robots sont soumis, lors de leur construction, à trois lois :
- Première loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
- Deuxième loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi ;
- Troisième loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'est en contradiction ni avec la première ni avec la deuxième loi
Le détective Del Spooner (Will Smith) enquête sur le meurtre du docteur Alfred Lanning, un des pères fondateurs de la robotique. Il tient donc à découvrir le meurtrier, et ses premiers soupçons se tournent, malgré ses trois lois de la robotique, vers un robot nommé Sonny.

Bien qu'elle en reprenne le titre, l'intrigue du film est assez éloignée du scénario publié par Harlan Ellison et Isaac Asimov en 1978. Le film comporte de nombreuses références à certaines préoccupations contemporaines de l'intelligence artificielle. D'une part, l'anthropomorphisme dans le film caricature l'une des tendances actuelles de la robotique à créer des robots aux formes et aux expressions « humaines », ce que Del remarque et dénonce par ailleurs. D'autre part, des concepts comme l'émergence et l'évaluation de caractères humains d'une éventuelle pensée robotique sont abordés lors des dialogues entre Del et Sonny, ou par le père fictif de la robotique, Alfred Lanning, faisant ainsi référence aux travaux de John Conway et Alan Turing. La réflexion sur laquelle le film se construit s'inspire davantage de la science que de la fiction. La traduction littérale du titre est « Moi, robot », ce qui met en évidence la notion de conscience de soi chez le robot.