Vercingétorix, La Légende du druide roi est un film français réalisé par Jacques Dorfmann et sorti en 2001. Massacré par la critique, le film est considéré comme un film culte pour l'ensemble de ses défauts. L'œuvre décrochera trois Bidets d'Or en 2001 : Pire film, Pire acteur (Christophe Lambert) et Pire réalisateur (Jacques Dorfmann).
Synopsis
En 58 avant JC, Jules César (Klaus Maria Brandauer) à la tête de ses Légions romaines envahit la Gaule. Refusant de se soumettre à César, Celtill, le chef de la tribu Arverne, est brûlé publiquement, sous les yeux de son jeune fils : Vercingétorix (Christophe Lambert). Le jeune Vercingétorix est alors recueilli par Rhia (Maria Kavardjikova), une druidesse-guerrière, qui l'éduque aux pouvoirs magiques et au maniement de l'épée. Plus tard, Vercingétorix décide de se venger. Découvrant le rôle trouble de César, et aidé de lieutenants musclés (Denis Charvet et Vincent Moscato), le moustachu légendaire décide de bouter hors de la Gaule l'envahisseur Romain et tente d'unir pour la première fois les tribus gauloises. Visionnaire, mais ne comprenant pas toujours les péroraisons sibyllines de Guttuart (Max Von Sydow), le héros Arverne provoque un ultime massacre à Alésia et finit, dépité, par se rendre à César.
Critique qui résume à merveille ce film :
"Film devenu "culte" malgré lui, Vercingétorix est un des plus gros nanars que j'ai vu de ma vie. Quand on pense qu'une telle production a couté plus de cent millions de francs à l'époque ! Comme le dit l'accroche sur l'affiche "Vous connaissez son nom, découvrez sa légende". En effet, il faut vraiment le voir pour le croire. Comment Jacques Dorfmann, le producteur de films signés Melville a t-il pu réaliser un tel "film". Le film s'ouvre sur un plan de l'espace et nous fait penser que l'on s'est trompé de film et qu'il s'agit de Fortress 2 (lui aussi anthologique)...malheureusement il s'agit bien de Vercingétorix. Le film est directement dédié au père de Dorfmann (lui-meme grand producteur français). Robert Dorfmann a du se retourner dans sa tombe alors. Passons les dialogues ridicules, anachroniques et premier degré qui nous font rire durant près de deux heures. La photo est hideuse, éclairée aux bougies halogènes, la réalisation est exécrablement hilarante (la scène de l'armée romaine filmée sous tous les angles m'a fait rire à gorge déployée) et meme les perruques des comédiens semblent avoir été faites avec les résidus de cheveux trouvés dans une poubelle d'un salon de coiffure. Vercingetorix ne serait rien sans la performance de Christophe Lambert qui réussit à se surpasser et qui signe ici sa plus monstrueuse interprétation. Toutes les scènes sont ratées, d'un ennui total et on ne comprend rien à ce qui se passe sous nos yeux enflés et cernés. J'émets une hypothèse quant à la non compréhension du film : Il ne s'agit peut-etre pas de Vercingétorix mais de Vercingetor IX, le neuvième film d'une saga d'où le spectateur perdu au bout de 10 minutes ayant loupé les huit premiers ! Apparemment non. Vercingétorix est bien un film réalisé pour rendre hommage au peuple gaulois ("Gaulois, Gauloises !"). Dorfmann a du alors réaliser son film en s'appuyant sur les albums d'Asterix malgré l'aide de savants du CNRS. Anthologiquement nanardesque, pléonasme de cauchemardesque."
Répliques cultes :
Célèbre pour son mauvais goût homérique et ses innombrables erreurs techniques (et historiques), Vercingétorix : La Légende du druide roi marqua les esprits par des dialogues abscons et grotesques :
Un jeune chef Arverne : « Gauloises, Gaulois...»
Rhia, la druidesse-guerrière bulgare : « Si tu sais ce que tu veux, ton adversaire le voudra aussi.» ou encore : « Pour ne faire qu'un avec ton glaive, tu dois vider ton esprit de tout désir.»
L'archidruide Guttuart à Vercingétorix : « Le bien n'engendre pas la force, le mal non plus. Mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on est tous prisonniers. C'est là le véritable piège.» Réponse de Vercingétorix : « Tes propos incompréhensibles ne m'aident pas.».
Vercingétorix : « À cause de votre stupidité, César arracherait la victoire des mâchoires de la défaite dans lesquelles je le tiens.»
Epona : "il est toujours sage de penser que César sait ce qu'il va savoir."
Vercingétorix : «Vous voulez vous battre ? Vous voulez mourir ? Vous voulez vivre pour toujours ? Alors suivez-moi, et ensemble nous deviendrons immortels...».
Vercingétorix : « Il importe peu à la fin de gagner ce que ton ennemi va perdre, ou de perdre ce qu'il va gagner.»
César lors de sa victoire : « L'éclat de ma victoire fait peser plus encore les invisibles défaites de mon passé.»
Alors qui l'a vu ?