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L'Appât (d'Anthony Mann)

Genre le plus prolifique du cinéma, décliné en des milliers de films de tout type. Comique comme dans Lucky Luke, dramatique comme dans Danse avec les loups ou spaghettis dans le bon, la brute et le truand, voire anthologique avec Il était une fois dans l'Ouest, Hollywood lui a créé une infinité de héros et d'héroïnes et ce des deux côtés de l'âme d'un colt ou d'un fusil. Cow-boys, pistoleros, filles de joie ou tenancières de saloon, tuniques Bleues, outlaws ou bandits de grands chemins, tous nous fantasment la vie et les légendes de ceux qui ont bâti l'Ouest, rué vers l'or et dessiné les contours des USA. Ultime paradoxe, son conteur se nomme Personne.
Náin

L'Appât (d'Anthony Mann)

Messagepar Náin » dim. août 02, 2020 4:21 pm



L'Appât est un western américain d'Anthony Mann avec James Stewart sorti en 1953. Il s'agit du troisième film tourné avec James Stewart après Winchester 73 et Les Affameurs. Cette fois-ci James Stewart interprète le rôle d'un chasseur de primes à la poursuite Ben Vandergroat et la prime de 5 000 dollars. Mais, pour le capturer, il se fait aider d'un vieux chercheur d'or et d'un mystérieux pistolero qui vont eux aussi réclamer la prime. Accompagné d'une camarade voyageant avec Vandergroat, tout ce petit monde se dirige alors vers Abilene dans une ambiance où règne la méfiance envers les uns et les autres.



A nouveau, Anthony Mann filme pleinement les paysages naturels qui surplombent et même, cette fois, enferment les personnages. La tension monte durant le voyage et tout le monde se méfie de tout le monde. Les personnages sont loin d'être blancs et même celui de James Stewart, s'il a des raisons de chercher cette prime, ne renoncera qu'à la toute fin à sa cupidité. Il n'hésite pas non plus à mentir et à tromper les gens qui lui viennent en aide pour garder la prime pour lui.



Sur les décors du film, Anthony Mann disait : "Nous étions dans une région magnifique, Durango, et tout se prêtait à l'improvisation. Je n'ai jamais compris pourquoi on tournait la quasi-totalité des westerns dans des paysages désertiques. John Ford, par exemple, adore Monument Valley mais Monument Valley, que je connais très bien, ce n'est pas du tout l'Ouest ! En fait le désert ne représente qu'une partie de l'Ouest américain. J'ai voulu montrer la montagne et les torrents, les sous-bois et les cimes neigeuses, bref retrouver tout un climat Daniel Boone : les personnages en sortent grandis.".


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