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Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
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Náin
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Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Jeremiah Johnson est un film de Sydney Pollack sorti en 1972 avec Robert Redford. Film de trappeur, il s'inspire de la vie de Johnson le mangeur-de-foie, un véritable trappeur qui vécut dans les montagnes du Wyoming.
Le film fut en grande partie tourné dans l'Utah dans des décors réels, et cela se ressent par la lumière et les paysages extraordinaires montrés par le film. Pollack disait à propos du film : "Ce qui m'a surtout intéressé, c'est le personnage du montagnard qui quitte sa civilisation pour aller sur la montagne afin de se créer une vie selon ses désirs. Mais une fois à l'intérieur de ce bloc montagneux qui promet les rêves les plus fous, il se rend compte que la vie est plus dure que partout ailleurs, que la nature a aussi sa loi, tout comme les Indiens. Il m'intéressait d'avoir ce personnage pour bien faire sentir que la fuite n'est pas un moyen, qu'une société sans loi n'est pas possible. Aussi, nous avons décidé de respecter le plus possible l'authenticité des situations des personnages : l'épouse indienne ne parle pas anglais et le petit garçon qui les accompagne est pratiquement muet. Il y a en tout vingt pages de dialogue.".
Outre des paysages magnifiques, le film raconte également une histoire superbe, notamment le rapport à l'environnement naturel qui lm'entoure. La montagne comme les êtres vivants qu'elle abrite, que ce soit les autres trappeurs ou surtout, les Indiens. Ces derniers, traités avec un réalisme rare, apparaissent comme les véritables dirigeants de la montagne. D'abord amis avec Jeremiah, ils le pourchasseront sans relâche lorsque ce dernier violera une de leurs lois les plus sacrés (ce qui donne par ailleurs lieu à une scène extraordinaire, le cimetière indien étant véritablement filmé à la manière d'un film d'angoisse). La fin devient alors réellement magistrale.
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Scarabéaware
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
C'est du film avec Robert Redford qu'il m'intéresse bien de voir depuis un petit moment, ça me donne encore un peu plus envie de découvrir cette contemplation que ça donne d'ici quelques temps .
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ZORRO
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Un des films préférés de mon père avec LITTLE BIG MAN et un des premiers de ma collection en vhs (GRAND CINEMA WESTERN chez Warner)...
Je l'ai revu sur TCM Cinéma y a quelque temps et j'ai adoré...
La vie de trappeur vue de façon un peu plus réaliste et dans les différentes saisons, la notion de temps oubliée dans les plaines (quand les soldats viennent et qu'il demande où en est la guerre avec le Mexique, finie depuis un moment)...
J'ai commencé à découvrir Robert REDFORD avec ce film et BUTCH CASSIDY ET LE KID et je comprends aussi son intérêt pour la nature et sa lutte pour cette cause... Superbe...
Je l'ai revu sur TCM Cinéma y a quelque temps et j'ai adoré...
La vie de trappeur vue de façon un peu plus réaliste et dans les différentes saisons, la notion de temps oubliée dans les plaines (quand les soldats viennent et qu'il demande où en est la guerre avec le Mexique, finie depuis un moment)...
J'ai commencé à découvrir Robert REDFORD avec ce film et BUTCH CASSIDY ET LE KID et je comprends aussi son intérêt pour la nature et sa lutte pour cette cause... Superbe...
"Si tu ne peux te mettre dans la peau du Lion, endosse celle du Renard..."
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Scarabéaware
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Vu hier soir, c'est une bonne réalisation s'inspirant d'un vrai trappeur, trappeur ici incarné par Robert Redford très bon dans le rôle de cet homme qui décide de fuir la civilisation pour s'ouvrir à une vie de montagnard, espérant fuir bien des affres mais c'est pour finalement mieux se confronter à la dureté de vivre en pleine nature, il s'agit de devoir se débrouiller pour survivre et on verra que c'est pas évident pour lui qui déjà est piètre pêcheur . Quand l'hiver vient, y a de quoi être d'autant plus dans la complication. Toutefois il en fait aussi de la rencontre formatrice pour essayer d'amadouer cette vie qu'il a choisi en imaginant qu'il aurait certainement pas ses difficultés. Nous en avons d'ailleurs pour une part de cocasse avec ça, j'aime ce qu'on peut avoir avec le vieil homme chasseur de grizzly .
Ainsi nous suivons cet homme qui persévère dans sa décision à faire en sorte de parvenir à s'en sortir en ce milieu pas forcément toujours accueillant, plutôt hostile et où l'on peut risquer sa peau en croisant certains indiens. Tous ne sont pas à scalper homme blanc ugh, mais voila on a ceux avec qui il y a de quoi sympathiser et d'autres qu'il ne fait pas forcément bon croiser. On peut dire que ça apporte bien des nuances et il est intéressant de voir cette confrontation avec différentes tribus dont une avec laquelle il vaut mieux faire attention à ce qu'on offre . C'est la grande histoire des petits trucs chiants du choc des cultures lol, mais bon on peut dire que notre cher Jeremiah gagne une belle épouse comme ça même s'il en avait pas vraiment envie ^^. Elle est pas très souriante au début d'ailleurs mais après elle s'épanouit un peu au début et c'est de quoi la voir plus lumineuse par la suite, on a une charmante indienne. Par contre c'est assez dommage quand à ce qui lui arrive mais ça...fallait pas faire la connerie à ne pas faire .
Enfin bref, je m'attendais d'ailleurs à ce que survienne une traque assez terrible à un moment mais en fait on est pas vraiment dans cette atmosphère, c'est plutôt à présenter des déconvenues au cœur de cette petite vie avec sa part d'agréable et de moins agréable. Maintenant quand a du terrible nous en avons, mais ça fait pas une sorte de course-poursuite, c'est plus se confronter à tout ça. Puis on a aussi la perte de la notion du temps, vivre au gré des saisons mais ne plus vraiment savoir quel mois ni quel jour on est, puis en plus l'hiver dure plus longtemps en montagne.
Voila, sinon il y a de quoi également bien apprécier pour les paysages montagneux, nous en avons pour la part de contemplation qui va bien, on se fait une bonne petite pérégrination dans les paysages escarpés du Wyoming. Entre retour à une vie plus simple au milieu de la nature sauvage avec ce que ça implique et rencontres qui forgent et agrémentent cette aventure humaine, c'est de quoi nous donner lieu à une histoire qui a de sa bonne petite empreinte.
Ainsi nous suivons cet homme qui persévère dans sa décision à faire en sorte de parvenir à s'en sortir en ce milieu pas forcément toujours accueillant, plutôt hostile et où l'on peut risquer sa peau en croisant certains indiens. Tous ne sont pas à scalper homme blanc ugh, mais voila on a ceux avec qui il y a de quoi sympathiser et d'autres qu'il ne fait pas forcément bon croiser. On peut dire que ça apporte bien des nuances et il est intéressant de voir cette confrontation avec différentes tribus dont une avec laquelle il vaut mieux faire attention à ce qu'on offre . C'est la grande histoire des petits trucs chiants du choc des cultures lol, mais bon on peut dire que notre cher Jeremiah gagne une belle épouse comme ça même s'il en avait pas vraiment envie ^^. Elle est pas très souriante au début d'ailleurs mais après elle s'épanouit un peu au début et c'est de quoi la voir plus lumineuse par la suite, on a une charmante indienne. Par contre c'est assez dommage quand à ce qui lui arrive mais ça...fallait pas faire la connerie à ne pas faire .
Enfin bref, je m'attendais d'ailleurs à ce que survienne une traque assez terrible à un moment mais en fait on est pas vraiment dans cette atmosphère, c'est plutôt à présenter des déconvenues au cœur de cette petite vie avec sa part d'agréable et de moins agréable. Maintenant quand a du terrible nous en avons, mais ça fait pas une sorte de course-poursuite, c'est plus se confronter à tout ça. Puis on a aussi la perte de la notion du temps, vivre au gré des saisons mais ne plus vraiment savoir quel mois ni quel jour on est, puis en plus l'hiver dure plus longtemps en montagne.
Voila, sinon il y a de quoi également bien apprécier pour les paysages montagneux, nous en avons pour la part de contemplation qui va bien, on se fait une bonne petite pérégrination dans les paysages escarpés du Wyoming. Entre retour à une vie plus simple au milieu de la nature sauvage avec ce que ça implique et rencontres qui forgent et agrémentent cette aventure humaine, c'est de quoi nous donner lieu à une histoire qui a de sa bonne petite empreinte.
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ZORRO
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Revu avec plaisir cette semaine et j'aime toujours autant...
Oui on peut s'attendre parfois à une traque mais non. L'adaptation difficile de Jeremiah à la vie de trappeur et ses diverses rencontres, sa vie coupée du monde et perdant tout repère du temps (quand il demande "où en est la guerre avec le Président du Mexique")...
J'aime bien aussi ses rencontres avec le vieux trappeur (Will GEER) qui réapparaît ensuite vers la fin... Je dois dire que si on s'attend à du film style Davy Crockett oui par certains aspects on en retrouve le thème... Mais c'est aussi différent même si ils ont un point commun, Jeremiah ayant visiblement existé pour de vrai...
Un des films préférés de Robert REDFORD...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_l ... ur-de-foie Le VRAI Johnson (qui s'appelait John)
Oui on peut s'attendre parfois à une traque mais non. L'adaptation difficile de Jeremiah à la vie de trappeur et ses diverses rencontres, sa vie coupée du monde et perdant tout repère du temps (quand il demande "où en est la guerre avec le Président du Mexique")...
J'aime bien aussi ses rencontres avec le vieux trappeur (Will GEER) qui réapparaît ensuite vers la fin... Je dois dire que si on s'attend à du film style Davy Crockett oui par certains aspects on en retrouve le thème... Mais c'est aussi différent même si ils ont un point commun, Jeremiah ayant visiblement existé pour de vrai...
Un des films préférés de Robert REDFORD...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_l ... ur-de-foie Le VRAI Johnson (qui s'appelait John)
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Scarabéaware
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
N'empêche quand je regarde la fiche de ce trappeur, y a de quoi se dire qu'on pourrait en avoir une bonne série sur le thème de la vengeance. Enfin série ou mini-série .
Par contre on entend parler de la tribu des Pieds-noirs, ça m'a fait bizarre ça tellement on pense surtout aux français d'Algérie principalement, ça nous fait découvrir quelques autres tribus en dehors des classiques Sioux et Apaches.
Par contre on entend parler de la tribu des Pieds-noirs, ça m'a fait bizarre ça tellement on pense surtout aux français d'Algérie principalement, ça nous fait découvrir quelques autres tribus en dehors des classiques Sioux et Apaches.
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ZORRO
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Oui moi aussi j'y pensais (et dans le PETER PAN de Disney les indiens sont aussi nommés "Pieds Noirs" si je me souviens bien) mais dans la langue d'origine il existe bien une tribu Black Feet... Traduction mot pour mot...
Oui une série aurait été une bonne idée, en tout cas visiblement ce serait bien meilleure qu'une BD sortie récemment, reprise de l'histoire du film mais, selon ceux qui l'ont acheté (critique sur Western Movies) à éviter car très peu respectueuse de l'histoire... Privilégier ce film...
Oui une série aurait été une bonne idée, en tout cas visiblement ce serait bien meilleure qu'une BD sortie récemment, reprise de l'histoire du film mais, selon ceux qui l'ont acheté (critique sur Western Movies) à éviter car très peu respectueuse de l'histoire... Privilégier ce film...
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Scarabéaware
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Ah tiens d'accord, m'en souviens plus, faudrait que je revois.
Bon puis dommage pour la BD mais après à voir ce que ça vaut valoir juste comme ça aussi quand à de la revisite...
Bon puis dommage pour la BD mais après à voir ce que ça vaut valoir juste comme ça aussi quand à de la revisite...
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
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Re: Jeremiah Johnson (de Sydney Pollack)
Après là comme ça y a au moins de quoi apprécier graphique et qu'on ait une bonne reproduction des paysages, sur la forme ça donne un aperçu pas mal.
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