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On continue à l'appeler Trinita (d'Enzo Barboni)

Genre le plus prolifique du cinéma, décliné en des milliers de films de tout type. Comique comme dans Lucky Luke, dramatique comme dans Danse avec les loups ou spaghettis dans le bon, la brute et le truand, voire anthologique avec Il était une fois dans l'Ouest, Hollywood lui a créé une infinité de héros et d'héroïnes et ce des deux côtés de l'âme d'un colt ou d'un fusil. Cow-boys, pistoleros, filles de joie ou tenancières de saloon, tuniques Bleues, outlaws ou bandits de grands chemins, tous nous fantasment la vie et les légendes de ceux qui ont bâti l'Ouest, rué vers l'or et dessiné les contours des USA. Ultime paradoxe, son conteur se nomme Personne.
Náin

On continue à l'appeler Trinita (d'Enzo Barboni)

Messagepar Náin » mar. août 11, 2020 6:01 pm



On continue à l'appeler Trinita est un western italien d'Enzo Barboni sorti en 1972, un an après On l'appelle Trinita dont il est la suite direct, toujours avec Terrence Hill et Bud Spencer. Un troisième opus, toujours réalisé par Barboni, sortira en 1995 sans Bud Spencer et Terrence Hill cependant, et racontant l'histoire des fils de Trinita et Bambino, intitulé Trinità & Bambino... e adesso tocca a noi. Lorsque les deux films ressortirent en 1980, ils subirent un second doublage avec Patrick Poivey et Claude Bertrand dans les rôles principaux ainsi qu'un nouveau montage supprimant plusieurs scènes. C'est pour cette raison que l'édition DvD présente un montage avec deux doublages différents, celui d'origine pour les scènes supprimés (et finalement rajoutées) et celui de 1980.



Le film reprend donc presque là où s'était arrêté le premier. Bambino et ses deux acolytes sont ainsi tombés sur le shérif estropié et seul Bambino semble s'en être sorti, sortant du désert avec un revolver vide et une selle sur l'épaule. Il retrouvera ensuite Trinita dans le relais tenu par leurs parents. On a d'ailleurs une petite incohérence puisque dans le premier film, Bambino dit clairement que lui et Trinita sont demi-frères. Hors ici, ils semblent avoir non seulement la même mère mais également le même père. Les deux frères vont tenter de cambrioler des diligences mais vont alors sans le vouloir se faire passer pour deux agents fédéraux venus enquêter sur un trafic d'armes. Embarqués "malgré eux" (Trinita étant toujours charmé par la détresse des jeunes filles) dans cette histoire, ils vont ainsi peu à peu mettre fin au trafic.



Encore une fois l'humour marche la plupart du temps, même si parfois il est assez peu subtil et même carrément lourd, la scène de bagarre étant également trop longue. En dehors de ça le film, totalement dans la lignée du précédent, reprend la même construction bien que sensiblement différent et se révèle être également un bon divertissement, avec certains gags qui seront d'ailleurs repris dans Mon nom est Personne.


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