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Le Jour de la haine (de Giovanni Fago)

Genre le plus prolifique du cinéma, décliné en des milliers de films de tout type. Comique comme dans Lucky Luke, dramatique comme dans Danse avec les loups ou spaghettis dans le bon, la brute et le truand, voire anthologique avec Il était une fois dans l'Ouest, Hollywood lui a créé une infinité de héros et d'héroïnes et ce des deux côtés de l'âme d'un colt ou d'un fusil. Cow-boys, pistoleros, filles de joie ou tenancières de saloon, tuniques Bleues, outlaws ou bandits de grands chemins, tous nous fantasment la vie et les légendes de ceux qui ont bâti l'Ouest, rué vers l'or et dessiné les contours des USA. Ultime paradoxe, son conteur se nomme Personne.
Náin

Le Jour de la haine (de Giovanni Fago)

Messagepar Náin » dim. août 16, 2020 6:25 pm



Le Jour de la haine (VO :Per 100.000 dollari t'ammazzo) est un western italien de Giovanni Fago avec Gianni Garko et Claudio Camaso sorti en 1967. Ce film peut faire penser au Temps des vautours, sorti la même année avec le même duo principal et qui traitait déjà d'une relation subtile entre les deux personnages. Ici, ils sont frères.



Gianni Garko interprète alors le rôle de Johnny Flemingo, un chasseur de primes sorti de dix ans de travaux forcés, qu'il a enduré à cause de son frère, Clint, qui l'a fait accusé du meurtre de leur père. S'ensuit alors une traque tandis que Clint et sa bande s'emparent d'un chargement d'or. A nouveau la relation -moins mystérieuse que dans le film de Guerrieri tout de même- entre les deux personnages principaux va être le centre du film. Deux frères ennemis dont on pourrait croire qu'il n'y a plus que la haine entre eux, qui vont se toiser s'allier, s'affronter, se trahir tout le long du film. Mais les choses ne sont pas si simples. Johnny pourrait n'être motivé plus que par la haine et la vengeance, son frère l'ayant fait accuser et tuer son père, mais il lui laisse tout de même une chance. Clint de son côté ne cessera de trahir son frère mais il démontrera à plusieurs occasions et malgré ses actes les regrets et un dernier attachement à son frère. Le duel final à ce titre, est la preuve parfaite de cette relation aussi complexe.



Le film s'ouvre par ailleurs sur une scène d'anthologie dans laquelle quatre bandits, menés d'ailleurs par Fernando Sancho, entrent dans une église dans laquelle sont rangés quatre cercueils pour voir Garko surgir de l'un deux et les tuer les uns après les autres. Claudio Damaso qui n'a par ailleurs jamais autant ressemblé à son frère (Gian Maria Volonté) forme alors un nouveau duo avec Garko dont l'alchimie a déjà été prouvée et marche ici encore, sous une musique inspirée de la talentueuse Nora Orlandi.


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