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PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Rubrique pour parler des jeux vidéos divers ne faisant pas l'objet d'une rubrique spécifique sur le forum.
Somewhere
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PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Somewhere » lun. avr. 28, 2014 10:44 am

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PS4, Xbox One, Wii U : quid des nouvelles licences ?

La génération précédente de consoles aura vu l'apparition de très nombreuses nouvelles licences : BioShock, Assassin's Creed, Dead Space, Dead Rising, Mass Effect, Gears of War, Left 4 Dead, Portal, Condemned, etc. Ces IP (Intellectual Properties) sont depuis devenues des franchises lucratives, associées à leur génération et à des supports particuliers. Peut-on réellement s'attendre à une explosion d'une telle ampleur sur PS4, Xbox One et Wii U ?

La création d'une nouvelle propriété intellectuelle dans le domaine du jeu vidéo n'est pas une mince affaire. Le souhait évident de chaque éditeur est de voir ce coup d'essai transformé, capable de donner naissance à une ribambelle de suites. Le jeu devient alors franchise. Au-delà du point de vue ludique, la gestion de ces nouvelles licences représente avant tout un enjeu économique majeur, pour le développeur, l'éditeur, mais aussi le constructeur.

Des industries sans idées

Le sujet a déjà été abordé maintes fois : en raison des coûts faramineux de développement, le lancement d'une nouvelle IP a tout du pari risqué. Au cinéma, autre pan de la culture du divertissement tout aussi soumis aux règles du capitalisme, on constate que la naissance d'une licence ex-nihilo est désormais assez rare. Entre reboot, remake et adaptations (de livres, de comics, d'attractions (!), etc.), la majorité des blockbusters tournent un peu en rond, recyclant sans cesse les mêmes idées. Les séries télé, qui avaient réussi ces dernières années à s'émanciper de cette crise de créativité, jusqu'à connaître un âge d'or dans les années 2000, commencent elles aussi à subir le phénomène d'adaptations de films ou de comics. Il n'est pas ici question de remettre en cause la qualité de ces oeuvres (les films Marvel sont plutôt cools, la récente Fargo démontre qu'une série télé adaptée d'un film peut être une belle réussite), mais juste de déplorer le manque de créativité.

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La rupture dans la continuité

Revenons au domaine du jeu vidéo et à l'exemple de Sony en particulier. Avec sa PS3, le constructeur nippon a souhaité renouveler son pool de licences exclusives à sa nouvelle machine. Ainsi, nous avons vu naître des titres comme Uncharted, inFamous ou encore Motorstorm, amenés à devenir des franchises importantes et iconiques de la console. Le pari intelligent de Sony a été de signifier qu'avec l'arrivée de sa PS3 (alors) next-gen coïncidait celle de titres frais et sexy, qui lui ont façonné son image.

Aujourd'hui pourtant, la démarche est tout autre. Il n'est pas ici question de juger la quantité d'exclusivités d'une PS4 encore toute neuve, mais il est amusant de constater que (pour le moment) les grosses cartouches tirées par Sony sont des suites des franchises PS3. Killzone Shadow Fall a accompagné le lancement de la machine, alors que inFamous Second Son a lui assuré le SAV, 6 mois après la sortie.

Les deux jeux sont réussis, mais on peut déplorer que le constructeur n'ait pas une nouvelle fois tenté de créer de nouvelles licences pour accompagner sa nouvelle console (car clairement, Knack n'était pas taillé pour ça). Au petit jeu du marketing, on remarque d'ailleurs que inFamous Second Son n'est pas nommé inFamous 3, et Killzone Shadow Fall n'est pas Killzone 4, là où leurs prédécesseurs respectifs avaient pourtant joué sur l'incrémentation numérique pour chaque suite. Une manière d'essayer de faire oublier aux joueurs qu'ils prennent le train en marche et que la série a déjà un passif derrière elle.

Dans le même ordre d'idée, le studio Naughty Dog, développeur second-party de Sony, avait fait en sorte de créer une nouvelle série pour chaque génération de PlayStation : Crash Bandicoot pour la PS One, Jak and Daxter pour la PS2 et Uncharted pour la PS3. Pourtant cette fois, leur premier projet annoncé pour la PS4 n'est autre que... Uncharted 4. Une bonne nouvelle pour les fans de Nathan Drake, mais on aurait apprécié une nouvelle licence porte-étendard de la console.

Dans le camp de la Xbox One, le constat est à peu près identique : pour une nouvelle tête comme Ryse, Microsoft a reconduit Forza Motorsport et, surtout, Dead Rising, figure de proue de la Xbox 360.

Le pari d'Ubisoft

L'arrivée d'une nouvelle licence doit se faire au moment opportun. En arrivant tôt dans le cycle de vie d'une machine, la franchise peut alors devenir un symbole de la génération en cours, comme Assassin's Creed l'a été pour le couple PS3 / Xbox 360. Le pari d'Ubisoft a d'ailleurs été largement payant, quand on voit que la saga s'est déjà écoulée à 76 millions d'exemplaires en seulement 7 ans ! On peut donc constater que le coup de poker a payé. L'éditeur français est d'ailleurs prêt à retenter l'expérience, d'abord avec Watch_Dogs cette année, puis The Divison en 2015.

Le cycle de vie plutôt longuet de la génération précédente a d'ailleurs a posé un vrai problème aux éditeurs, qui ne savaient plus dans quelle mesure il leur était encore possible de lancer une nouvelle licence après 5 ou 6 années d'existence des PS360. Des frileux comme Sony Santa Monica et Microsoft ont donc temporisé avec leur God of War Ascension et Gears of War Judgment, vrais-faux quatrièmes épisodes de franchises bien installées. Le public n'a pas été dupe et a accueilli ces rejetons hybrides de manière un peu tiède. A contrario, Naughty Dog a préféré joué l'audace et son Last of Us a remporté un immense succès, preuve que sortir une nouvelle licence en fin de vie d'une machine n'est absolument pas rédhibitoire. Le titre est même devenu pour beaucoup LE jeu de la génération.

Chez les indés et la politique d'auteur...

Bien entendu, la création d'une nouvelle licence est avant tout entravée par des problématiques financières. De ce point de vue là, on peut donc penser que les développeurs indépendants ne sont pas soumis aux mêmes pressions. On constate donc sans étonnement qu'une grande partie d'entre eux préfère créer une nouvelle licence à chacun de leur nouveau projet. Après Braid, Jonathan Blow enchaîne sur The Witness, SuperGiant Games passe de Bastion à Transistor, thatgamecompany de Flower à Journey, quand il aurait été plus évident et facile pour chacun de développer une séquelle de leur précédent succès.

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Enfin, parmi les gros développeurs, certains arborent néanmoins ce profil "typé indé". Quantic Dream, par exemple. Le studio de David Cage a produit Beyond en lieu et place d'un Heavy Rain 2 qu'on imagine souhaité par Sony. Remedy travaille lui sur un nouveau projet, Quantum Break, sans passer par la case Alan Wake 2. Une politique d'auteur, en quelque sorte, chacun des deux développeurs étant en plus affilié à un constructeur (Sony pour Quantic, Microsoft pour Remedy).

Citons pour terminer le cas particulier de Nintendo. A la manière de Marvel ou DC dans l'univers des comics, le géant japonais s'appuie sur son héritage et capitalise autour de ses personnages et univers propres. Ainsi, chaque machine de la marque a droit à son Mario Kart, son Smash Bros, etc. Même si une lassitude évidente peut commencer à pointer le bout de son nez, beaucoup de joueurs sont contents de retrouver les icônes de leur enfance dans un nouveau jeu.

Pourtant, il faut tout de même concéder que la Wii a elle aussi vu l'arrivée de nombreuses nouvelles IP (The Last Story, Pandora's Tower, MadWorld, Zak and Wiki, etc.), sans qu'aucune - hélas - ne parvienne à s'imposer et ne devienne une franchise lucrative.

Si l'on se base sur les 6 premiers mois de vie des machines next-gen, on pourrait craindre que la génération PS4 / Xbox One ne soit plus chiche en terme de création de nouvelles franchises. Attention cependant à ne pas tirer de constatation trop hâtive...

L'incertitude économique globale, ainsi que l'explosion des coûts de développement ont semble-t-il rendu les éditeurs et constructeurs un peu frileux, et ces derniers n'ont alors pas hésité à capitaliser sur leur catalogue passé pour assurer une première année en douceur (sans même mentionner le nombre effarant de projets cross-gen ou portages d'une génération à l'autre).

Pourtant, des jeux comme Watch_Dogs devraient sonner la fin de la récrée et ouvrir la voie à une flopée de titres inédits, et enfin entièrement pensé et dédié aux nouvelles machines. Vivement !


http://www.gameblog.fr/chronique_719_ps ... nces/page2

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Re: PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Somewhere » ven. mai 09, 2014 10:52 am

À quoi ressemblera le marché des consoles en 2016 ?

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La PS4 se vend comme des petits pains, et apparemment ce n’est pas près de s’arrêter. Un cabinet d’étude a d’ailleurs publié des prévisions impressionnantes.

Malgré ses problèmes financiers, Sony peut garder espoir concernant sa division jeux vidéo. Le cabinet de recherche International Data Corporation (IDC), a livré des prévisions plus qu’enthousiastes concernant la firme japonaise. D’après ces dernières, La PlayStation 4 dominera cette nouvelle génération de console, avec au moins 51 millions d’unités vendues d’ici 2016.

Mais la Xbox One ne devrait pas être en reste, et on devrait observer un rebond des ventes de la machine qui devrait prendre la tête aux États-Unis. L’IDC reste néanmoins convaincue que Microsoft finira par proposer sa Xbox One sans la caméra Kinect, bien que la firme de Redmond ait affirmé le contraire récemment.

La dissociation présumée de la Xbox One et du Kinect devrait rétablir une parité tarifaire avec la PS4, et faire remonter les ventes de la Xbox One. Si cela arrive d’ici 2015, la console de Microsoft devrait rattraper une partie du retard et passer leader aux États-Unis avant la fin de l’année 2016.


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On peut également lire que la Wii va enfin voir son prix baisser de 50 $ fin 2014-début 2015. Mais cette réduction « ne provoquera pas de changement notable vu l’écart entre la Wii U et le reste de la compétition ». On note en revanche que les ventes globales de consoles sont en déclin. L’IDC estime que la huitième génération de console générera 10% de chiffres d’affaires de moins que la précédente, qui a duré 6 ans. C’est surement une des prévisions les plus plausibles, vu les très bonnes ventes de la PS3 et de la Xbox 360, et le succès colossal de la Wii.

Le pourcentage d’achat de jeux dématérialisé devrait continuer d’augmenter, et les nombreuses soldes auront pour effet de garder l’industrie globale en bonne santé.

Vu les tendances actuelles, plus de 50% des jeux des jeux distribués sur consoles le seront de manière « numérique » d’ici 2019. Microsoft et Sony y arriveront plus rapidement que Nintendo.


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Les DLC et autres achats in-game devrait malgré tout augmenter afin de coller aux chiffres d’affaires de la septième génération, et peut-être tenter de les dépasser.

L’intégration d’achats in-game, d’abonnement (season pass etc…) et de contenu exclusif pourrait générer un chiffre d’affaires total dépassant légèrement celui de la septième génération.


Réponse dans deux ans ! Tout cela vous semble-t-il crédible ?

http://www.journaldugamer.com/2014/05/0 ... du+Geek%29
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Re: PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Somewhere » lun. juin 02, 2014 11:22 am

La PS4 a-t-elle déjà gagné la guerre ?

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Les chiffres sont formels. Avec désormais plus de 7 millions d'unités écoulées à travers le monde, six mois après son lancement, la PS4 domine nettement la nouvelle génération de consoles. Pour le moment, la machine de Sony a ainsi distancé la Xbox One partie en même temps, et déjà dépassé la Wii U pourtant sortie avec un an d'avance.

Victorieuse lors de l'E3 2013, victorieuse dans la communication générale, victorieuse dans les ventes... tout semble aujourd'hui sourire à la PS4. Au point d'enregistrer le meilleur démarrage de l'histoire du jeu vidéo pour une console. Impressionnant. Sony aurait-il retrouvé la recette qui avait fait des PSone et PS2 des machines intouchables ? Cette fulgurante dynamique retrouvée rendrait-elle l'avance de Sony irrattrapable ? La PS4 aurait-elle déjà gagné la guerre ?

Evidemment que non. Décryptage et perspectives...

Arrogante. Complexe. Trop chère. Les qualificatifs accompagnant les premiers mois de la PS3 n'avaient rien de particulièrement élogieux. Après deux générations de domination sans partage, Sony trébuchait... Un retard à l'allumage qui allait handicaper la console pendant de longues années. Car même si cela n'a rien de définitif, manquer son lancement n'a évidemment rien anodin.

Aujourd'hui, la PS4 avance avec une philosophie et dynamique diamétralement opposées.

Fini le media-center, place à une console de jeu. Finie l'architecture surpuissante mais complexe à optimiser, place à une machine équilibrée, pensée et réalisée avec les créateurs. "Une simple machine de jeu" dirons certains. "Sony n'ose pas assez" clameront d'autres. Ils auront probablement raison tant le constructeur ne fait finalement que proposer une "évolution" de la génération précédente. Reste que ce que la PS4 fait, elle le fait bien. Dans le même temps, la simplicité du message aura su trouver écho auprès des gamers, les fameux early-adopters, ceux qui font et défont un lancement.

La PS4, l'anti-PS3

Retour en arrière, le 20 février 2013 à New York. Oui, ils étaient nombreux ceux à railler la présentation initiale de la PS4. Il est vrai qu'il manquait une invitée de choix : la console ! Pourtant, rétrospectivement, cela aura permis au constructeur de se concentrer sur son message (une console par et pour des joueurs, ainsi que la fameuse fonction "Share"), tout en renforçant l'attente, permettant de raconter "une histoire" via quelques alléchants teasings, avant le bouquet final lors de l'E3. L'art de la montée en puissance et du story telling. Le 10 juin 2013, en fin de journée, Sony a commencé à changer de braquet. Quelques heures plus tôt, Microsoft avait réussi sa conférence en effectuant une conférence rythmée et garnie en jeux diversifiés, mais rien n'y aura fait.

Pas de DRM. Pas de connexion permanente. L'anti Xbox One. En quelques minutes, là où Microsoft souhaitait défricher des nouveaux horizons, Sony réaffirmait son soutien au modèle traditionnel... De manière presque irrationnelle, ces annonces firent exploser le coeur des joueurs. S'inscrire en creux de son concurrent (en se moquant ouvertement au passage), et miser 100% sur le jeu, aura permis à la PS4 d'emporter l'adhésion de la communauté des joueurs... qui oublia vite une conférence finalement pas si palpitante que cela (et l'annonce du jeu en ligne désormais payant. Bien joué Sony).

Ne nous y trompons pas, l'écho de ces annonces ont fait rentrer cette séquence dans l'histoire du jeu vidéo. Un cas à montrer dans toutes les écoles de communication. Sur place, dans les travées du Convention Center, la tension était palpable dans le camp Microsoft. Difficile en effet pour la firme de Redmond d'accepter que, malgré sa belle conférence, son adversaire principal avait réussi à lui placer un redoutable Ippon. L'E3 était perdu pour MS. L'onde de choc fut d'une telle magnitude qu'à la surprise générale, Microsoft effectuait un profond remaniement des fondamentaux de sa Xbox One dès le 19 juin, quelques jours à peine après la clôture de l'E3. Du jamais vu.

Tout avait basculé.

Un lancement historique

Dès lors, Sony s'est mis à surfer admirablement sur sa vague de sympathie. L'axe numéro un : les joueurs. Et qu'importe si les jeux de lancement n'étaient ni très nombreux, ni très glorieux. Le message avait fait mouche... aidé par les premiers comparatifs techniques, tous à l'avantage de la PS4. Même minime, la fréquente différence de résolution (1080p/720p) cristallisait les débats. C'est d'ailleurs encore aujourd'hui le cas. La machine la moins chère (100€ de moins) était donc la plus puissante. Dévastateur.

Puissante, racée, et "cool"... la PS4 s'installait alors dans les esprits comme la console à avoir... et comme dans ce genre de cas, l'irrationnel s'invitant rapidement à la fête le buzz pris le relais déclenchant un cercle résolument vertueux. Fin 2013, pour Microsoft la pile est évidemment dure à avaler. Le démarrage de la Xbox One se révèle en effet excellent. Bien meilleur que ceux réalisés en leurs temps par la Xbox et la Xbox 360. Malheureusement la concurrente, partie en même temps, ne se contente pas d'un beau démarrage... elle bat tous les records. Résultat, Sony remporta une bataille de plus, celle du lancement.

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Un marathon...

Si la PS4 domine actuellement avec près de 3 millions de consoles d'avance sur la Xbox One, croire que la bataille est d'ores et déjà gagné pour Sony serait bien méconnaître les forces en présence et l'industrie du jeu vidéo. Après avoir connu une année complexe à gérer, Microsoft n'a eu d'autres solutions qu'une nouvelle volte-face. Kinect, que nous n'hésitions pas de qualifier de "boulet de la Xbox One", est désormais officiellement accessoire. Résultat immédiat, la Xbox One aligne son prix sur celui de la PS4. En réalité, 6 mois après son démarrage officielle, la guerre va réellement pouvoir commencer... trop tard pour la Xbox One ?

Si différentes, et pourtant si proches

PS4 et Xbox One. Xbox One et PS4. Rarement deux consoles n'auront été aussi proches. Après les (nombreux) revirements de Microsoft, le coeur des deux machines est désormais quasi similaire, leur puissance et maintenant leurs prix aussi. Pour trancher, restera donc les exclusivités... qu'il s'agisse des jeux, et des services.

Dans ce domaine, on connaît la puissance de feu (financière) d'un Microsoft. Une profondeur de chéquier sans commune mesure avec un Sony toujours mal en point économiquement. Au-delà de leurs auras respectives, la puissance commerciale des grosses licences Xbox comme Halo ou Gears of War ne sont plus à prouver. Forza Motorsport n'a désormais plus à rougir avec Gran Turismo. Sans compter les surprises. En clair, dans le domaine pur du jeu, Microsoft a amplement les moyens d'accélérer. Sony semble l'avoir compris et tente de séduire de en plus en plus d'indépendants afin d'étoffer son catalogue et son image, sans avoir à sortir des millions. Et Sony a Naughty Dog. Le duel va donc se muscler sérieusement.

Sur le front des services, si de nombreux aménagements restent à effectuer pour améliorer l'expérience utilisateur, l'aspect media-center de la Xbox One pourrait encore nous surprendre à l'avenir. La Xbox 360 l'a prouvé, Microsoft sait faire évoluer très régulièrement sa machine d'un point de vue software... au point que la Xbox 360 de 2005 n'avait plus rien à voir avec celle de 2013. Doit-on s'attendre à la même chose avec la One ? C'est probable... même si Sony montre aussi depuis quelques mois de belles ambitions dans le domaine (Streaming, ShareFactory...)

Autre point non négligeable à souligner : la Xbox One n'est actuellement disponible que dans 13 pays... soit bien loin des 70 territoires couverts par la PS4. En septembre 2014, Microsoft livrera (enfin) sa console dans 27 pays supplémentaires, dont le Japon... et la Chine où la PS4 arrivera aussi plus tard. Autant dire que, mécaniquement, Microsoft devrait connaître une belle accélération des ventes de sa machine...

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Les prochaines guerres

Si la génération précédente aura été longue, très longue, cette nouvelle ère n'est pas non plus amenée à se dissiper en 2 ans. Et pour tenir la pression, pour redynamiser ses machines, il semble acquis que les constructeurs devront partir défricher d'autres territoires en cours de route... Avec l'excitant Project Morpheus, la réalité virtuelle s'annonce comme l'arme de Sony, là où Microsoft pourrait miser sur la réalité augmentée via des lunettes encore non-officialisées. A moins que le fameux IllumiRoom refasse parler de lui. Même s'ils restent encore évanescents, ces éléments n'ont rien d'anodins. Microsoft avait en effet su booster les ventes de la Xbox 360 grâce à l'introduction (réussie) de Kinect premier du nom.

Plus proche de nous, la maîtrise des réseaux s'annonce comme l'une des clef du succès. Microsoft a annoncé depuis le début miser gros sur le Cloud et les améliorations que cela pourrait apporter directement pour les joueurs. Nous attendons toujours... De son côté, Sony s'apprête à lancer son service PlayStation Now avec une sorte de service de location de jeux. De la VOD pour les jeux. Du GOD en somme. Beaucoup de questions restent en suspend concernant cette offre comme son prix et sa qualité finale. Mais il est indéniable que le jeu avance vers cette voie.

N'oublions pas non plus que Nintendo n'a pas dit son dernier mot. Certes le géant de Kyoto n'est pas au mieux actuellement, mais la puissance de ses marques demeurent magique. Et si Nintendo renouait avec le succès grâce à de belles interactions en NFC ? Et si Nintendo se lançait plus vite que prévu dans la "next-next generation" ? Rien n'est acquis et le jeu vidéo prouve depuis ses origines qu'il est bien difficile de rester un éternel leader. Rien ne servirait de courir, il faudrait partir à point, dit-on...

Reste à savoir aussi lequel des trois sera le mieux armé pour ce Noël. Le report d'un The Order : 1886 fait ainsi désordre dans le line-up d'exclusivité PS4. Mais Quantum Break et Halo 5 ne sortiront pas avant 2015. Plus les semaines passent, plus il apparaît clair qu'il faudra attendre l'année prochaine pour un vrai, un franc démarrage ludique. En attendant, c'est un fait, les joueurs continuent à s'équiper. Massivement. L'attente monte. Reste qu'il est bien difficile de savoir qui sera leader dans 5 ans...

C'est indéniable, la PS4 a réussi un tour de force historique. Jamais une console ne s'était imposée aussi vite. Mais la route est encore longue et les batailles à remporter, certaines plus décisives que d'autres, ne manqueront pas. Le Sony qui a su satelliser la PS4, a jusqu'à présent brillé par son intelligence (écouter joueurs et créateurs) et sa simplicité. Espérons que l'arrogance d'antan ne rejaillisse pas, car les vérités du jour peuvent vite s'évanouir.

Une certitude : Nintendo, Sony et Microsoft sont désormais lancés. Chacun avec leurs qualités et leurs défauts. Le succès de la PS4 est une chance pour tous. Il tire le média vers le haut, obligeant chacun à proposer le meilleur. Une concurrence plus féroce que jamais qui ne débouchera que sur une réalité : de meilleurs jeux et de meilleures expériences ludiques pour nous, les joueurs.

Vivement l'E3 pour le prochain Round. Vous pourrez évidemment le suivre sur Gameblog, dès samedi 7 juin, avec notre équipe sur place.


http://www.gameblog.fr/chronique_732_la ... erre/page2
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Messagepar Somewhere » jeu. oct. 16, 2014 10:59 am

La Minute d'AHL : mon avis sur la Next Gen



AHL est de retour sur Gameblog avec une toute nouvelle émission. Du rétro, mais aussi de l'actualité, au programme de votre nouveau rendez-vous du jeudi, avec aujourd'hui son point de vue sur le démarrage de la Next Gen !

http://www.gameblog.fr/news/46406-la-mi ... a-next-gen
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Re: PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Somewhere » mar. nov. 04, 2014 10:59 am

PS4, Wii U, Xbox One : le grand bilan

La Paris Games Week s'est donc achevée ce week-end, sur un nouveau record d'affluence. Ce fut également l'occasion pour nous, d'aller à la rencontre des trois présidents français des principaux constructeurs de consoles : Microsoft, Sony et Nintendo. Les voici regroupées ici.

Si vous les aviez ratées, voici donc l'occasion pour vous d'écouter les principaux acteurs français du jeu vidéo en France, celui des constructeurs de consoles. Hugues Ouvrard pour Microsoft, Stephan Bole pour Nintendo et Philippe Cardon pour Sony, nous expliquent en effet leurs points de vue concernant l'état actuel du marché, les jeux mais également la situation de leur machine respective à ce jour. Un grand bilan en cette veille de fin d'année, période toujours cruciale pour l'industrie du jeu vidéo.





http://www.gameblog.fr/news/46721-ps4-w ... ilan/page3
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Re: PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Somewhere » dim. avr. 26, 2015 10:41 am

PS4, Xbox One, Wii U : un petit point d'étape

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Se retrouver devant la télé... et hésiter. C'est la situation dans laquelle je me trouve, régulièrement, lorsqu'il s'agit de jouer à l'une de ces "New Gen" qui nous font bicher. Je fais sans doute partie des "privilégiés", puisque les machines de Nintendo, Sony et Microsoft ont chacune, chez moi, droit de cité. Avec l'insigne avantage de surcroît, grâce à mon taf, de pouvoir régulièrement profiter des jeux en avant-première et sans devoir les payer. Quant à ceux que je n'ai pas, je les achète, ce qui me permet de voir passer grosso modo toute la production vidéoludique consoles. J'entends souvent dire que cette New Gen est un peu décevante, pour le moment. Peu de jeux emblématiques, un rendu qui laisse à désirer face au PC... Indéniablement, nous vivons une époque de convergence entre les supports, les hardwares consoles ressemblant de plus en plus à ce que l'on trouve dans une UC de PC, et les modes de programmation privilégiant clairement, à présent, le multistandard. Et pourtant, sans avoir l'air d'y toucher, il y en a, des exclusivités. Et plus que jamais, ce sont elles qui donnent à chaque console sa personnalité. L'ère des jumelles Xbox 360/ PS3 semble dépassée, au profit d'une Xbox One qui fait les yeux doux au PC, d'une PS4 qui défend le grand spectacle multimédia et d'une Wii U qui renoue avec les vieilles recettes pour ressusciter la notion de gameplay. Disons-le clairement: la New Gen, c'est à nouveau le droit de choisir sa façon de jouer. Et c'est pourquoi je me propose de faire avec vous le point sur les titres qui me semblent les plus emblématiques des supports concernés. Pas nécessairement les meilleurs, comprenons-nous bien...

1. La Wii U

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On ne va pas se mentir : technologiquement à la traîne, sortie bien avant ses rivales, la petite dernière de Nintendo peine à trouver sa place sur le marché. Pourtant, de cette faiblesse la firme au plombier semble en passe d'enfin s'accomoder : les titres forts commencent à sortir à un rythme régulier, bénéficiant d'un gameplay qui a fait la réputation de la société nippone. Disons-le aussi, d'ailleurs : ce sont les jeux estampillés Nintendo qui font l'essentiel de l'intérêt de la console, et ce sont eux qui justifient l'achat, les éditeurs tiers restant très rares sur le support. Inutile donc d'espérer jouer à un Fifa (autre que l'édition 2013, première et dernière tentative d'EA sur Wii U) ou à un Call of Duty. Mais contrairement à ce que j'ai pu entendre dire un vendeur F**C l'autre joueur, cela n'a rien d'une faiblesse : il faut juste en admettre la conséquence, à savoir composer avec une conception du jeu vidéo à la saveur délicieusement surannée. Les nostalgiques des années 1980-1990 et des machines 8 et 16 bits retrouveront sur Wii U un esprit et une culture du jeu vidéo qui parle à leurs jeunes années. En version remaniée et modernisée. Le tout, avec une orientation multigame local (écran splitté ou gameplay asymétrique) et jeu entre amis que les concurrentes n'ont pas su conserver.

La Wii U, en un mot ? La convivialité.

Les jeux qui font la machine :

- Nintendoland : On a beau l'avoir vendu principalement en bundle avec la console lors de sa sortie, le petit multigame de Nintendo reste indispensable pour comprendre les spécificités (trop peu exploitées) du gamepad. Je reste particulièrement convaincu par le jeu de cache-cache de Luigi's Ghost Mansion, qui continue à occuper pas mal de nos soirées entre amis. L'idée, qui repose sur le fameux gameplay asymétrique induit par le pad (le joueur incarnant le fantôme utilise l'écran du pad pour se localiser, les autres joueurs ne voyant pas le fantôme qui les menace) mériterait presque d'être développée dans un jeu dédié.

- ZombiU : L'un des rares titres d'éditeur tiers à tirer son épingle du jeu. Le solo est un peu lassant à la longue, mais le multi, version survivants contre zombies, reste là encore un modèle de gameplay asymétrique. Et donc l'opportunité de bien rigoler entre amis, le tout à petit prix puisque le jeu se trouve souvent à moins de dix euros dans les rayons d'occasion.

- Captain Toad : Des environnements en 3D a mouvoir dans tous les sens pour trouver son chemin, découvrir les trésors et ramasser les pièces de monnaie : le concept basique de Captain Toad Treasure Tracker cache un gameplay bien ficelé, addictif et totalement dans l'esprit Nintendo des années NES et SNES.

- Mario Kart 8 : La dernière mouture du jeu de kart culte de la firme nippone est un bon cru. 40 circuits dispo, bientôt 48 avec le DLC à venir, un système de boost bien pensé, des circuits tortueux à souhait et la garantie pour le premier de la course de ne jamais faire la course en tête sans être perturbé, et pour les moins bons de malgré tout pouvoir s'y amuser. Mine de rien, Mario Kart reste une valeur sûre de la ludothèque des consoles Nintendo, et se pose comme la star incontestée des soirées entre amis devant la TV.

- Smash Bros for Wii U : L'aimer ou non est une question de génération, sans doute, puisque les vieux de la vieille, biberonnés à Street Fighter 2, peineront à trouver de la profondeur à ce beat'em up extrêmement facile à prendre en main - bien que nettement plus complexe à maîtriser finement, je commence à m'en rendre compte. Il n'en reste pas moins l'un des system-sellers de la machine, et une référence pour tous les moins de 30 ans.

- Pikmin 3 : Après deux opus sur Gamecube, la franchise la plus barrée de Nintendo est revenue sur Wii U en pleine forme, reprenant peu ou prou les idées qui avaient fait son succès voici une dizaine d'années. Le capitaine Olimar a laissé la place à Alph, Brittany et Charlie, qui ont cinq types de Pikmin a leur disposition pour résoudre les puzzles environnementaux qui leur sont posés. C'est technique, et plus passionnant que jamais. La patte Nintendo, elle, se retrouve dans l'esprit kawaii retors qui se dégage du titre. Pour toute la famille !

- New Super Mario Bros U : On ne va pas s'étendre sur LE Mario de la Wii U, qui reprend des recettes à l'oeuvre depuis la NES et qui restent toujours aussi efficaces. Le jeu de plateforme de la Wii U est ici, avec Donkey Kong Tropical Freeze, qui représente un versant encore bien plus difficile et exigeant du genre. Deux références.

- Super Mario 3D World : L'épisode 3D de Mario pour la Wii U renvoie au gameplay du mémorable Super Mario Galaxy. Ici encore, du classique, mais du classique qui fait la spécificité dela Wii U par rapport à ses concurrentes. Un jeu qui se joue en famille sans souci.

- The Wonderful 101 : Le seul jeu de cette sélection auquel je n'ai joué qu'à travers une démo. Mais quelle efficacité ! En imaginant un gameplay fondé sur un groupe de personnages plutôt qu'un héros unique, dans une sorte de beat'em all mâtiné de multiples inspirations shmup, QTE ou même exploration, Platinum Games offre à la Wii U son jeu le plus barré, tout en restant dans un salutaire esprit grand public qui fait du titre le plus accessible de tous ceux produits ces dernières années par le studio.

- Bayonetta 2 : Le beat'em all survitaminé de Platinum Games ressuscite la sorcière Bayonetta en exclu sur Wii U, Le jeu qui présente l'esprit le plus "nippon" de cette collection, très efficace et vraiment joli. Et totalement déjanté. Ma seule inquiétude : qu'il ne soit qu'un one shot dans un genre totalement sous-représenté sur le support.

On attend : Legend of Zelda, Splatoon, Xenoblade Chronicle X, Devil's Third, Yoshi's Woolly World, Starfox.

2. La PS4

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Arrivée voici maintenant un an et demi, la PS4 a mis un sacré moment à trouver ses pépites, mais ici encore, la ludothèque commence à doucement s'étoffer, et à se construire une personnalité à travers des productions grand spectacle mais aussi des titres développés par les éditeurs tiers japonais, qui donnent clairement la priorité à la machine de Sony. Les amateurs de titres bien barrés (Akiba's Trip: undead and undressed ou Senran Kagura Estival Versus, pour ne citer qu'eux) savent donc vers quelle machine leur coeur doit balancer.

Les jeux qui font la machine :

- Driveclub : Après un démarrage un peu difficile, en raison d'un développement pas tout-à-fait bouclé au lancement et, surtout, de gros bugs sur le multi en ligne, Driveclub est enfin ce que l'on attendait : un vrai bon jeu de courses de bgnoles sur PS4. Impressionnant visuellement, vraiment fluide, le bébé d'Evolution Studios (Motorstorm) a ce qu'il faut pour faire bondir les fous de belles mécaniques. Et annonce le meilleur pour un éventuel Gran Turismo sur le support.

- Infamous Second Son : Sorti assez rapidement, dans la foulée de la console, le jeu de Sucker Punch reprend les bases des opus PS3 et les transpose dans un environnement "bac à sable" du niveau d'une machine comme la PS4. C'est superbe, en particulier sous certains angles, quand le soleil est rasant, et le titre réussit là où avaient échoué ses prédécesseurs, c'est-à-dire on évitant la sensation de redondance de gameplay. Si vous avez envie de vous prendre pour un super-héros, c'est par ici !

- Killzone Shadow Fall : Certainement pas au niveau où on l'attendait, le FPS "exclu" de la PS4 n'en reste pas moins une valeur sûre, disposant notamment d'un multi solide et d'un sens du skill qui plaira aux plus compétitifs.

- Little Big Planet 3 : Le jeu de plateforme le plus célèbre de la PS3 s'offre une version PS4 très respectueuse de la recette originale. C'est mignon, inspiré, les développeurs de Sumo Digital en appellent même à la créativité des joueurs à tous les niveaux. Même si perso, je n'ai jamais accroché, LBP3 fait partie de ces jeux qui donnent à la console de Sony sa couleur ludique.

- One Piece Pirate Warrior 3 : Pas encore dispo en France ( il n'arrivera qu'en août) mais déjà commercialisé au Japon, le dernier Musou basé sur l'univers One Piece est exclusif aux machines Sony. Un peu plus joli que sur PS3, le titre ne révolutionne pas le genre, mais saura faire de l'oeil auc fans du manga.

- Samurai Warrior 4 : Joli comme tout, ce jeu-là, développé par Omega Force, fait entrer le musou dans l'ère de la New Gen. Distance d'affichage impressionnante et fluidité à toute épreuve sont au menu de la version PS4, qui fera avantageusement patienter jusqu'à One Piece...

- The Order : Le jeu divise, mais il représente clairement cette volonté de créer des titres à grand spectacle que semble afficher Sony depuis quelques mois. Extrêmement bien mis en scène, The Order est l'un de ces jeux que l'on regarde autant que l'on y joue. Le titre repose sur un gameplay exclusivement solo, et fait la part belle à une narration de cinéma. Un vrai triple A même s'il n'honore pas toutes ses promesses en termes de gameplay. The Order, c'est un peu l'appel du pied de Sony au grand public casual, une invitation à découvrir les univers virtuels sans le skill et la difficulté. C'est un genre, mais perso, j'ai adhéré.

- Bloodborne : A l'inverse, l'autre grosse exclusivité de Sony fait dans la souffrance généralisée. Bloodborne, c'est le jeu d'action retors par excellence, le gameplay à la nippone punitif comme c'est pas permis et le die and retry (oui, je sais, ce n'est pas la bonne expression, gnagnagna...) poussé dans ses derniers retranchements. Bloddborne, c'est le cadeau de Sony aux hardcore gamers. Et la preuve de la volonté hégémonique de la société, qui s'attaque à tous les marchés par ce biais.

Egalement sur le support : Final Fantasy XIV. On attend : Until Dawn, Uncharted 4 et Shadow of the Beast.

3. La Xbox One

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Entre la Wii U et la PS4, peut-il y avoir un chemin pour la Xbox One ? La seule console non nippone de la new gen a connu un lancement assez chaotique, notamment en raison d'annonces tarifaires qui ont coûté cher à son constructeur. La machine a, par ailleurs, longtemps cherché sa voie, mais semble désormais savoir où elle va : il s'agit pour elle de construire sa spécificité sur ses fonctionnalités multimédia (outre les flux TV, l'offre massive de contenus Xbox Live, etc..., la Xbox One ne fait pas l'impasse sur la lecture des cd audio contrairement à la PS4, ce qui n'est pas rien pour des papys gamers comme moi) - ce qui confirmerait la vision "terminal de loisirs" initialement évoquée par Microsoft. Par ailleurs, le hardware développe une offre vidéoludique qui devrait être sous peu raccrochée à l'univers PC via le portage de certaines des plus grosses exclus sur Windows X (cross plate-forme en vue ? Allez savoir, depuis le temps qu'on en parle...) Tout ceci ferait de la Xbox One une sorte de passerelle entre deux mondes, voire trois si on prend en compte ses accointances avec l'offre multimédia des "box" Internet récentes.

Sur le plan purement ludique ? La console, selon moi, s'adresse peut-être à des joueurs un peu plus âgés, à la recherche de titres au gameplay plus posé, correspondant à une vision du jeu vidéo comme un loisir parmi d'autres. Mais les softs qui doivent valider cette orientation - outre les jeux de gestion sortis sur le store - se font encore attendre. C'est tout le problème de cette console, qui peine pour l'instant à trouver ses exclus. On attend tout de même beaucoup de Quantum Break, hélas repoussé à 2016, mais aussi de Halo V, que ce soit en termes de jeu solo, de densité narrative ou de potentiel multijoueurs. Rendez-vous en octobre pour tâter de la bête...

Les jeux qui font la machine :

- Forza Motorsports 5 : LA simulation de course automobile demeure sur Xbox One. Dois-je vraiment la présenter ? S'il possède peu de circuits et assez peu de voitures, le titre repose sur sa physique extrêmement précise, qui fait du mode multi une vraie référence.

- Forza Horizon 2 : La version "cool" de Forza, en univers ouvert et avec un gameplay plus typé arcade, est un pur régal. Seul regret, avoir perdu les routes de l'ouest américain au profit de celles, moins dépaysantes, du sud de la France. Dommage...

- Killer Instinct : Cela aura été la surprise du chef, puisque le jeu de Rare s'est vu offrir une nouvelle version, exclusive, d'emblée au lancement de la One. Autant dire que beaucoup, comme moi, ne se sont pas contentés de jouer avec Jago et ont acquis le pack complet pour profiter de ce jeu de baston gore, trash et survitaminé dans son intégralité. Les ultra-combos sont l'un des gros plaisirs de la Xbox One, alors même que le titre constitue presque un pied de nez à l'essence de la machine...

- Ryse : Assez mal reçu à sa sortie, le jeu d'action de Crytek en terres romaines est un monument de mise en scène et capable d'un gameplay plus subtil que ce que l'on serait d'abord tenté de croire. Un signe qui ne trompe pas : je le ressors souvent pour faire une partie ou le montrer aux amis, son statut de vitrine technologique n'étant pas volé.

- Dead Rising 3 : L'actioner en terres zombies de Capcom est sorti en exclu sur Xbox One, et reste une petite référence du genre pour qui aime l'action type bac à sable. Mais la réalisatyion est un peu en-deça de ce qu'on attend sur New Gen.

- Sunset Overdrive : Bien foutu, sérieusement déjanté, le shooter d'Insomniac Games témoigne d'une belle petite efficacité reposant sur des affrontements très rythmés et un gameplay bien pensé, notamment dans la partie déplacements (rides). Sunset Overdrive fait aussi partie des titres qui témoignent de ce rapprochement de l'écosystème One avec celui du PC, une adaptation étant prévue pour bientôt sur les bécanes Windows.

- Titanfall : Sorti assez rapidement dans le foulée de la Xbox One, le FPS de Respawn Enterainment s'est densifié avec les DLC qui sont apparus au fil des mois. Aujourd'hui, il reste un titre très efficace, taillé pour le multi, et fondé sur un gameplay qui joue sur les changements d'échelle et la verticalité. Sacrément bien pensé. On attend la suite non sans intérêt... Mais elle ne sera plus une exclusivité.

- Ori : Il méritait bien que l'on s'y arrête, puisque Microsoft s'en est assuré l'exclusivité. Le petit jeu de plateforme 2D de Moon Studios est une pure merveille, pleine de poésie. Un de ces titres qui marquent un joueur à vie. Dispo également sur PC, mais sans cela, je serais presque enclin à en parler comme d'un titre qui mériterait que l'on achète la console rien que pour lui. Dispo uniquement en dématérialisé, je précise !

Egalement sur le support: Neverwinter. On attend : Halo V Guardians, Quantum Break, Fable Legend, Gears of War.

Voilà, on a fait le tour de l'offre spécifique à chaque support à l'heure actuelle. J'imagine que la plupart d'entre vous connaissaient déjà ces différences, mais il n'est jamais inutile de formaliser tout cela pour les nouveaux venus. Et puis, cela fait toujours une base pour se constituer une ludothèque en se lançant sur un nouveau support. Sur ce, bon jeu, j'ai un Mortal Kombat X à maîtriser, et vu la façon dont ils ont équilibré la difficulté - certains persos sont abusés - je sens que je vais en avoir pour un moment avant de dominer mon sujet. On en reparlera dans un prochain post !

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Scarabéaware
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Re: PS4, Xbox One, Wii U : focus sur la nouvelle génération de consoles

Messagepar Scarabéaware » dim. avr. 26, 2015 11:58 am

Gah :mrgreen: :peur: Et je m'aperçois faudrait bien aussi que je vois les vidéos précédentes :mdr:
Et même pas ils diraient on attend Final Fantasy XV :siffle:
ALL HAIL PALPATINE, ALL HAIL FREEZER, ALL HEIL ZORDER, ALL HAIL EREN, ALL HAIL SKYNET, ALL HAIL BRITANNIA, ALL HAIL WILLIAM DELOS.
Venez jouer avec Bob Image.


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