La Mega Drive, ou Sega Genesis pour son nom en Amérique du Nord, est une console de jeu de quatrième génération, celle des consoles 16 bits. Successeur de la Master System, la nouvelle console du constructeur japonais Sega doit permettre à la firme de reprendre les rennes d'un marché dominé par la Famicom de Nintendo. La console sort tout d'abord au Japon le 29 octobre 1988, puis suivront le marché nord-américain le 14 août 1989, avant de voir la plupart des autres territoires recevoir la console durant l'année 1990. Elle débarquera en France en septembre 1990.
Conçue par une équipe de recherche et développement supervisée par Masami Ishikawa, le hardware de la Mega Drive est adapté du System 16 pour borne d'arcade. Le système prend en charge une ludothèque de plus de 900 jeux créés par Sega et par un large éventail d'éditeurs tiers, publiés sous forme de cartouche de jeu vidéo. En 1990, Nintendo sort la Super Nintendo au Japon, ce qui entraine lors des années suivantes une farouche bataille entre les deux constructeurs pour la captation d'un maximum de parts du marché des consoles 16 bits, notamment en Amérique du Nord et en Europe. Cette rivalité, souvent qualifiée de première véritable « guerre des consoles » par les journalistes, a laissé son empreinte dans la mémoire collective des joueurs de jeux vidéo, notamment via l'affrontement fictif et symbolique des mascottes respectives des deux constructeurs, à savoir Mario de Nintendo face à Sonic de Sega.
Au Japon, la Mega Drive ne se vend pas aussi bien que ses deux principales concurrentes, la Super Nintendo et la PC-Engine de NEC, première console de la quatrième génération sortie un an avant la Mega Drive. Cependant, fort de sa riche expérience en salles d'arcade et prenant de court Nintendo, Sega parvient à bien positionner la Mega Drive en Amérique du Nord et en Europe, où elle connait un fort succès avec la captation de la majorité du marché 16 bits dans plusieurs territoires, particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les principaux composants qui œuvrent à son succès sont ses portages de jeux vidéo d'arcade, la popularité de la série Sonic the Hedgehog (dont le premier opus se vendra à plus de 15 millions d'exemplaires, record absolu pour un jeu sur console Sega), plusieurs franchises connues de jeux de sport, ainsi qu'un marketing offensif envers le public jeune qui positionne le système comme étant la console « cool » pour les adolescents, là où Nintendo vise un public plus familial.
Comme cette compétition attire de plus en plus l'attention du grand public auprès de l'industrie vidéoludique, la Mega Drive et plusieurs de ses jeux les plus médiatisés suscitent d'importantes analyses sur des questions liées à la rétro-ingénierie et à la violence dans les jeux vidéo. La controverse entourant des titres violents comme Night Trap et Mortal Kombat conduit Sega à créer le Videogame Rating Council, le prédécesseur de l'Entertainment Software Rating Board.
À la fin de son cycle de vie, bien que finalement distancée par la Super Nintendo, et en particulier au Japon (4,3 millions de ventes au Japon, contre 17,17 millions pour la SNES !), la console compte environ 40 millions d'exemplaires vendus dans le monde, et talonne la console de Nintendo en Amérique du Nord (20 millions de ventes pour la console de Sega contre 23,35 millions pour la console de Nintendo). C'est le succès le plus important de Sega sur le marché des consoles à ce jour. Aujourd'hui, la Mega Drive et ses jeux restent populaires parmi les fans, les collectionneurs, les passionnés de musiques de jeux vidéo, et les amateurs d'émulation. Des rééditions de la console sous licence sont encore produites dans les années 2010, et plusieurs développeurs de jeux vidéo indépendants continuent à produire des jeux compatibles avec ce système. La console continuera d'être produite jusqu'en 1997, et même jusqu'en 1999 uniquement en Amérique du Nord, son marché finalement le plus attractif.
La Mega Drive II (Sega Genesis II)
Officiellement, plus d'une douzaine de variantes de la Mega Drive sont sortis, certaines fabriquées par Sega, d'autres par des entreprises tierces. En 1993, Sega présente une version plus petite et plus légère de sa console, nommée Mega Drive II et Genesis II en Amérique du Nord. Cette version omet la prise casque à l'avant, remplace le connecteur A/V-out par une plus petite version, et fournit une carte mère plus simple et moins onéreuse nécessitant moins de puissance.
Le Mega-CD
Le Mega-CD, ou Sega CD en Amérique du Nord, est un périphérique de la Mega Drive commercialisé fin 1991 au Japon, en 1992 aux Etats-Unis et en 1993 en Europe. Il s'agit d'un lecteur CD-ROM permettant de lire des jeux sur ce format et des CD audios, conçu pour concurrencer le lecteur de CD-ROM (optionnel) de la PC Engine, lancée dès 1988. Placé sous la Mega Drive, le Mega-CD avait le désavantage d'être très imposant, doublant quasiment de volume la console. Une nouvelle version, le Mega-CD 2, est plus petite en taille et pouvait se brancher sur le côté de la Mega Drive II.
Certains modèles proposait même une version combinée de la Mega Drive et du Mega-CD, comme le Sega Multi-Mega.
Le Mega-CD fut un grand succès la première année de son lancement au Japon, mais son prix élevé l'empêcha de durer dans le temps. En Europe, les prix furent encore plus importants et ce n'est qu'à l'arrivé du Mega-CD 2, moins cher, que ce lecteur fut plus abordable. Les jeux sur Mega-CD eurent d'avantage de cinématiques en FMV, mais leur gameplay était assez limité. Le périphérique ne convainc pas vraiment les joueurs, et fini par être abandonné en 1996.
La 32X
La 32X est une extension pour la Mega Drive permettant d'augmenter la puissance de la console. Comme son nom l'indique, elle permet ainsi de passer de 16 à 32 bits. Plus d'une quarantaine de jeux seront commercialisés spécialement pour cette extension qui aura connue de nombreux thermes différents selon les régions du monde (Super 32X au Japon, Sega Genesis 32X en Amérique du Nord, Sega Mega Drive 32X dans la région PAL et Sega Mega 32X au Brésil). Sortie fin novembre-début décembre 1994 sur une Mega Drive en fin de vie lors de sa sixième année d'exploitation, il s'agit alors d'une des consoles 32 bits les moins chères permettant de jouer sur des jeux de cette nouvelle puissance, après l'arrivée de la Jaguar d'Atari en novembre 1993 en Amérique du Nord, et l'arrivée prochaine de la PlayStation de Sony (sortie au Japon en décembre 1994), et de la réelle console 32 bits de Sega, la Sega Saturn (sortie au Japon en novembre 1994). Cette dernière empêchera la 32X de réellement intéresser les développeurs de jeux vidéos, ceux-ci préférant se concentrer sur la Saturn et non sur une extension d'une console de la génération précédante. La quarantaine de jeux sortis sur 32X seront développés de façon expéditive, ne tirant pas profit de la puissance de l'extension ou de la popularité de la Mega Drive. Fin 1994, l'extension est vendue à 665 000 exemplaires. Après des baisses de prix successives en 1995, la commercialisation de la 32X est finalement arrêtée au début de l'année 1996. Echec commercial indiscutable, cette extension symbolise les difficultés à venir de Sega sur le marché des consoles avec la future Sega Saturn et la Dreamcast.
Mega Drive - XXVè Anniversaire
A l’occasion de son XXVè anniversaire, Sega Japon ouvre ses portes pour livrer des documents restés jusque-là secrets : plans de construction de la machine, designs des accessoires, projets d’études, storyboards et plus d'une trentaine d'interviews : Yu Suzuki (Super Hang-On, Space Harrier, Virtua Racing), Yuji Naka (Sonic the Hedgehog), Mitsushige Shiraiwa (Designer de la machine)…
Sortie en Europe en 1989, la Mega Drive de Sega a marqué d’une empreinte indélébile le monde du jeu vidéo. La qualité, la diversité, l’inventivité, la créativité de sa logithèque a bouleversé l’ordre établi et restetont à jamais gravés dans le mémoire des joueurs. A l’occasion de son XXVè anniversaire, pour la première fois au monde, Sega ouvre ses portes pour livrer des documents exceptionnels et restés jusque-là secrets : plans de construction de la machine, design des accessoires, projets d’études, Storyboards, illustrations conceptuelles des jeux les plus cultes de la marque : Sonic the Hedgehog, Streets of Rage, Phantasy Star, Gunstar Heroes, Golden Axe, The Super Shinobi, Shining in the Darkness, etc. Ce livre référence marque également plus d’une décennie d’histoire vidéo-ludique à travers une trentaine d’interviews de développeurs, créateurs, concepteurs, ingénieurs, artistes, musiciens mythiques qui ont marqué la genèse et l’histoire de la Mega Drive : Yu Suzuki (Super Hang-On, Space Harrier, Virtua Racing), Yuji Naka (Sonic the Hedgehog), Mitsushige Shiraiwa (Designer de la machine)… et renforce le slogan d’une génération : Sega, c’est plus fort que toi !
Caractéristiques :
Pagination : 336 pages (triptyque compris) Format : 216*267 mm (même format que l'Anthologie N64) Couverture : Carton, couleur pentone, vernis sélectif Triptyque : 16 (pages qui se déplient) afin de profiter des visuels Papier : Haute densité, glacé, 135gr/m2DISPONIBLE : LE 10 DECEMBRE
Contenu :
30 interviews des plus grands acteurs de l'époque de la Mega Drive Des documents de conception totalement inédits Une production visuelle jamais vue ! Un historique complet de la machine Préface de David Perry, le concepteur de Disney's Aladdin 16 triptyques (pages dépliantes) pour une optimisation de la lecture des documents Des illustrations rares et inestimableshttps://www.geeks-line.com/histoire-du- ... 52020.html
, on a encore la de la belle édition prestigieuse 
. 
Sonic a une durée de vie d'à peine quelques heures... Bon, pour d'autres comme Tazmania que j'avais à l'époque c'est aune autre histoire mais là...
Si tu me dis six ans, tu es pardonné 
