Film de Ernst Hofbauer (1965) · 1 h 29 min · 7 juillet 1971 (France)
Pays d'origine : Italie, République fédérale d'Allemagne
Stewart Granger : Michael Scott
Rosanna Schiaffino : Carol
Horst Frank : Pereira
Paul Klinger : Norman
Margit Saad : Blanche Coty
Sieghardt Rupp : Pierre Milot
Helga Sommerfeld : Danny Davis
Franco Fantasia : Robert Grant
Harald Juhnke : Smoky
Metta Rungrat : Mai Tim
Paul Dahlke : Harris
Suzanne Roquette : Linda Wells
lien vers une bande annonce vidéo
L'agent secret américain Jim Grant, ayant été mystérieusement assassiné à Hong-Kong où il était chargé d'enquêter sur un trafic de matériel électronique pour armes nucléaires à destination de la Chine communiste, la C.I.A. décide d'envoyer sur les lieux son meilleur agent, Mike Scott, pour élucider les raisons de cette mort. La C.I.A. a appris que Grant entretenait des relations avec une certaine Linda West, secrétaire d'une Société industrielle dirigée par un nommé Millut. Or, cette secrétaire a, elle aussi, été assassinée quelques jours avant Grant, et la Société qui l'employait vient justement d'engager une nouvelle secrétaire, miss Carol Davis...
Rosanna Schiaffino
Les acteurs principaux :
Stewart Granger et Rosanna Schiaffino dans mission à Hong Kong
Stewart Granger, né James Lablache Stewart, est un acteur britannique naturalisé américain, né le 6 mai 1913 à Londres en Angleterre et mort le 16 août 1993 à Santa Monica en Californie.
Il a été un des plus grands séducteurs de l’écran, partenaire notamment d'Edwige Feuillère, Rita Hayworth, Ava Gardner, Janet Leigh, Elizabeth Taylor, Grace Kelly, Debra Paget. Héros privilégié des films d'aventures de la MGM, il a été dirigé par George Cukor, Richard Brooks (qui l'oppose à Robert Taylor) et Fritz Lang dans des œuvres plus nuancées.
Rosanna Schiaffino est une actrice italienne née le 25 novembre 1939 à Gênes dans la région de la Ligurie et morte le 17 octobre 2009 à Milan dans la région de la Lombardie. Actrice polyglotte, célèbre pour sa beauté et la diversité de ses rôles, elle a joué au cours de sa carrière dans de nombreuses productions italiennes et internationales.
En Italie, ou elle obtient ses rôles les plus marquants, elle incarne notamment l'énigmatique Aura dans le film fantastique La strega in amore de Damiano Damiani, la terrible Pupetta Maresca dans le drame noir Le Défi (La Sfida) de Francesco Rosi, l'arrogante Margaret dans la comédie Échec à la reine (Scacco alla regina) de Pasquale Festa Campanile, la sensuelle Betia dans la comédie La Betìa ovvero in amore, per ogni gaudenza, ci vuole sofferenza de Gianfranco De Bosio et la belle Lucrezia dans la comédie La Mandragore (La mandragola) d'Alberto Lattuada, rôle pour lequel elle reçoit une plaque d'or lors de la 11e cérémonie des David di Donatello en 1966. Elle joue également une bourgeoise élégante et vénale dans la comédie dramatique Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini et une délicate hôtesse de l'air dans la comédie Rogopag de Roberto Rossellini.
À l'étranger, elle participe notamment au film de guerre Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman, au péplum L'Enlèvement des Sabines (Il ratto delle sabine) de Richard Pottier, au film de cape et d'épée Le Miracle des loups d'André Hunebelle, au drame historique L'Aigle noir (Il vendicatore) de William Dieterle, au film d'aventures Les Drakkars (The Long Ships) de Jack Cardiff et au film d'espionnage Le Bal des espions de Michel Clément et Umberto Scarpelli.
Critique personnelle :
J'ai vu ce film, une sorte de proto james bond à budget moindre, dans une qualité médiocre (vieille VHS) aussi j'ai du m'accrocher pour l'apprécier mais il a pour lui un très séduisant casting, notamment en la personne de la secrétaire, qui va avoir un rôle déterminant, avec une romance classique à l'époque pas trop marquée.
C'est autrement un film d'espionnage plutôt efficace, surtout grâce au jeu de son acteur principal Stewart Granger, qui en toute occasion s'exprime avec un tact assez moorien mais avec un style qui lui est propre, fait de politesse, de sourire, et de rudesse déterminée en même temps.
Une scène est particulièrement remarquable au tout début. il s'introduit en douce - on en sait pas comment du reste - dans les appartements intimes de Linda Wells, une demoiselle en train de se changer, puis elle l'aperçoit, prend légitimement peur devant cet inconnu chez elle, et il la rassure avec beaucoup de gentillesse, lui faisant vie comprendre qu'elle n'ira pas en prison - elle a participé à des activités crapuleuses - si elle coopére. Elle le croit, marche dans son jeu, et se fait avoir. Il la laisse à d'autres policiers ne lui disant "Allons, mademoiselle, admettez que vous venez d'apprendre une bonne leçon qui devrait vous êtres très utile plus tard dans votre vie: ne donnez pas ainsi votre confiance à un inconnu".
Suzanne Roquette en Linda Wells et Stewart Granger en 009
Voilà donc tout le sel de ce personnage, mi James bond décontracté et flegmatique, mi homme de terrain et d'action efficace.
Ca ne l'empêche pas de se faire avoir dans les grandes largeurs, comme ils disent dans le milieu, mais bon, à l'instar de Bond, il a ce petit supplément de veine qui le sortira de tous les pétrins.
Pas particulièrement spectaculaire, le rythme du film est bon, la musique sobrement efficace, et les acteurs jouent plutôt biens ce qui fait qu'on se laisse emporter dans l'intrigue plutôt bien.
Pas un grand film d'espionnage c'est clair mais une charmante curiosité - en tout cas aujourd'hui - qui vaut la peine qu'on s'y attarde un peu.
Margit Saad dans le rôle de Blanche tenant en joue Carol
Margit Saad (dans un autre film)