
c'est aussi un grand fan de seinfeld apparemment

ce personnage a un petit rôle mais important tout de même et je te laisse voir
Mr Robot saison 3 : le livre est la clé pour tout comprendre
Sam Esmail, le créateur de Mr Robot, confie que le livre Red Wheelbarrow est la clé pour tout comprendre dans la série. Attention spoilers sur la saison 2.
Mr Robot est une série très complexe qui nécessite au moins deux visionnages pour chaque épisode afin de comprendre un maximum de ramifications. Mais Mr Robot, ce n’est pas que la série. C’est aussi un roman qui arrive bientôt à la vente.
En effet, dès le 1er novembre sortira le livre Mr Robot : Red Wheelbarrow. Un livre qui selon le créateur Sam Esmail, est indispensable à la compréhension totale de la série. Durant le panel de la série au New York Comic Con, il a dévoilé que le roman donne des indices et plusieurs explications quant à ce qui n’est pas forcément très clair dans la série.
A la fin de la saison 2, Tyrell parle du poème The Red Wheelbarrow de William Carlos Williams. Cependant, les fans les plus aguerris ont pu repérer ces mots sur le journal d’Elliot en prison avant que Hot Carla ne le brûle : “Tyrell cite le poème à Elliot et un lien se forme entre eux, ce qui est en fait un moment qui est arrivé dans la saison 1 après la scène entre Mr Robot et Tyrell,” explique Esmail. “Cette phrase Red Wheelbarrow reste dans l’esprit d’Elliot et devient un nom de code qui’il explorera dans la saison 3 mais ça devient une inspiration pour le livre. C’est tout ce qui se passe durant les 30 jours écoulés entre la saison 1 et la 2.”
Esmail insiste sur le fait que ce livre n’a pas qu’un but promotionnel pour la série, “c’est une histoire”. Il confie : “Il y aura des choses à l’intérieur qui sont importantes. Avez-vous besoin du livre pour tout comprendre ? Oui mais tout comprendre n’arrivera probablement jamais. Si votre but est d’avoir réponse à tout vous devrez lire le livre mais aussi regarder le film VR et jouer au jeu vidéo. Il y aura aura des indices que vous ne verrez nulle part ailleurs.”
Ce livre sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur Hot Carla et la relation qu’elle entretient avec Elliot : “Il y a une relation vraiment intéressante qui s’est développée entre lui et Hot Carla qu’on a jamais vraiment exploré dans la série, mais on a la backstory de leur lien et ce qu’elle représente pour lui. Si vous lisez le livre et regardez la saison 2 à nouveau c’est intéressant de voir comment ils sont proches et ça explique leurs petits échanges entre eux.”
Aussi, Esmail promet plus de Leon :”Il y a des bons trucs sur Leon dans le livre”. Attendez vous aussi à en voir plus du personnage dans la saison 3. “Leon est celui qu’il faut surveiller dans la saison 3,” dit Esmail.
Le livre offrira non seulement le point de vue d’Elliot mais aussi celui de Mr Robot quand il prend le dessus sur Elliot. Cet ouvrage offrira un véritable regard dans l’esprit d’Elliott, au plus profond de ses pensées.
La saison 1 de Mr Robot est actuellement diffusée sur France 2. La saison 2 s’est terminée le mois dernier sur USA Network et la saison 3 arrivera l’an prochain.
Souce : Mashable / Image ©USA
Aïssatou Loum
phoenlx a écrit :
phoenlx a écrit :je vais attendre que tu arrives à la fin de la saison 2 / début de saison 3 scarabée pour parler d'un truc que je viens de découvrir à l'instant à propos d'une scène de fin de saison 2 qui me semblait énigmatique jusque là mais apparemment il y a un sens caché (et il faut acheter un bouquin pour en savoir plus, je crois que je vais me le prendre d'ailleurs)
Elle est l'une des filles de Don Gummer et Meryl Streep. Elle est la sœur du chanteur américain Henry Wolfe Gummer, de l'actrice Mamie Gummer et de la modèle Louisa Jacobson Gummer.
Somewhere a écrit :Electroma c'est le film qui a réussi l'exploit de ralentir le temps.
Après une saison 1 qui aura marqué les esprits (et la récente consécration symbolisée par un Emmy pour Rami Malek), le deuxième opus de Mr. Robot opte pour une approche bien plus sinueuse. Malgré cela, elle poursuit sa description précise, fascinante et sidérante à la fois, des travers de notre société contemporaine.
ATTENTION : IL VA SANS DIRE QUE CE QUI SUIT COMMENTE LARGEMENT LA SECONDE SAISON DE MR. ROBOT ET CE JUSQU’À SON DÉNOUEMENT (PYTH0N-PT2.P7Z).
Dualité. La digestion de cette saison 2 n’est pas simple. Rétrospectivement, on ne pourra que reconnaître un certain empilement de strates successives, profondément imbriquées, et truffées de références variées formant un jeu de piste fascinant ou abscons selon le point de vue.
Mais si on devait schématiser, on retiendra que cette saison fut coupée en deux (autour du h4ndshake.sme). Une première partie dominée par l’enfermement d’Elliot habilement masquée dans une routine biaisée au regard de son déni de conscience. Puis une seconde partie consacrée à l’emballement provoqué par les conséquences du hack d’E-corp, emportant les différents protagonistes les uns après les autres.
Éclatement. À ce titre, le premier grand enseignement du retour de la série aura été la démonstration d’une volonté de multiplier les points de vue. Au centre de la toile, Darlene (Carly Chaikin) est devenue bien plus que la sœur juchée dans l’ombre du héros. C’est elle qui téléguide fsociety et assume les responsabilités qui en découlent, notamment dans un épisode totalement privé de la présence d’Elliot (succ3ss0r.p12).
Mais plus que la nouvelle importance prise par la hackeuse aux lunettes en forme de cœur, on retiendra la prise de pouvoir de trois femmes à très fortes personnalités. À commencer par Dom DiPierro (Grace Gummer), agente du FBI, nouvelle venue et déjà indispensable pour l’équilibre de Mr. Robot. Puis Joanna Wellick (Stephanie Corneliussen) qui n’aura pas manqué de montrer, en l’absence de son mari, combien elle pouvait être calculatrice. Enfin, le parcours d’Angela Moss (Portia Doubleday), accédant progressivement au statut de véritable alter ego d’Elliot, nous aura baladés toute la saison sans qu’on puisse vraiment saisir ses motivations. Cette attitude instable qui aurait dû apparaître comme le comportement d’une girouette aura finalement laissé le téléspectateur fasciné, principalement par le talent de l’actrice pour un jeu tout en poker face, mais aussi par les fulgurances d’un récit qui l’aura projeté dans des limbes mystérieuses (la scène de la pièce à l’aquarium dans pyth0n-pt1.p7z).
Multitâche. Ce passage très Lynchéen se fera une bonne place dans le panthéon des scènes marquantes de l’année. Toutefois, Mr. Robot ne sera pas parvenu à reproduire la même intensité formelle qu’en saison 1. Si elle continue de se distinguer par la composition de ses cadrages et la vitalité de sa mise en scène (revoir la haute intensité des plans séquences lors de l’irruption des kamikazes de la dark army), elle aura manqué d’une inspiration d’ensemble qui, il est vrai, lui fera défaut dès lors que le récit abandonnait – pour une bonne part – l’immersion au plus près de la psychologie d’Elliot.
On peut tout de même légitimement regretter la nature très “Control Freak” de Sam Esmail (créateur et showrunner de la série) qui se sera infligé la mise en scène de toute la saison. Rappelons que le plus bel épisode de la saison précédente (da3m0ns.mp4) n’était pas de lui mais de Nisha Ganatra. À partir du moment où la narration conduisait à s’appuyer non plus essentiellement sur le seul Elliot mais sur une poignée de personnages – en particulier féminins – il aurait sûrement été intéressant d’avoir un peu de variété dans l’approche visuelle également.
Solitude. Par contre, ce regard plus collectif des points de vue n’empêche pas Esmail et ses scénaristes de poursuivre l’exploration du principal sous-texte de la série, à savoir l’isolement d’une génération ultra-connectée. En saison 1, c’était bien sûr Elliot qui cristallisait cette réflexion avec son penchant pour l’autoréclusion. Paradoxalement, son séjour en prison le voit s’éloigner de cette logique, notamment parce qu’il est sans cesse accompagné par Leon (l’excellent Joey Badass).
Dans une moindre mesure, c’est d’abord Angela qui affronte sa solitude. Son embauche chez E-corp l’a coupée de ses proches (son père, Darlene) et on l’aperçoit, dans les premiers épisodes, avec pour seul interlocuteur une vidéo dispensant des mantras pour renforcer la confiance en soi.
Mais le sujet atteint son paroxysme avec DiPierro. Dom est une agente compétente et pointilleuse, presque trop. De son propre aveu, elle n’a pas de vie, bien qu’elle ne semble pas handicapée par une atrophie sociale. Au détour d’une conversation avec Whiterose, elle explique avoir fui devant le bonheur conjugal alors qu’elle était plus jeune. Désormais, elle fait face à une solitude désenchantée qui la conduit à quémander un peu d’amour à… Alexa (l’assistant personnel d’Amazon*).
La série confirme ainsi vouloir s’intéresser à des personnalités retranchées, sans ignorer la dimension volontaire de leurs situations. Le cas du personnage asocial n’est pas à proprement parler révolutionnaire ; il revient souvent dans les profils d’antihéros par exemple. Il a pourtant rarement été développé avec une telle continuité ainsi qu’une telle cruauté.
Dystopie. Cette thématique sociale est d’autant plus prégnante que la série amplifie encore un peu plus son emprise dans le monde actuel. Voilà une performance pour le moins spectaculaire lorsque l’on sait que Mr. Robot s’aventure désormais sur le terrain d’une dystopie économique.
Après avoir imaginé la singularité d’un coup de force bancaire, Esmail reste cohérent et décrit un géant financier non pas abattu, mais qui tente de reprendre le contrôle en appliquant ses vieilles recettes, soit la création d’un moyen de paiement. Par le passé, on appelait ça faire fonctionner « la machine à billet ». Ici, il s’agit d’une monnaie cryptée et dématérialisée (l’E-coin pour concurrencer le Bitcoin, bien réel quant à lui). L’intérêt de la démonstration est double. Mettre en évidence l’absurdité de la position prévalante des banques et souligner l’intérêt d’une monnaie indépendante qui n’entretient pas les mastodontes de la finance.
Parallèlement, Mr. Robot reste cette série profondément ancrée dans le cortex des réseaux et agrémentée d’une aura de prescience qui l’accompagne depuis ses débuts (témoignant incontestablement d’une teneur réflexive particulièrement riche au sein de sa writer’s room). Cette saison, l’opération Berenstein** en est un exemple flagrant. Esmail et ses scénaristes imaginent ainsi une opération de surveillance à grande échelle facilitée par les principaux fournisseurs de services en ligne comme Facebook. Il ne faut pas être très conspirationniste dans l’âme pour y avoir pensé, de surcroît dans notre société post-Snowden (lequel est brièvement cité cette saison soi-dit en passant). Néanmoins, la fiction de Mr. Robot rejoint à nouveau la réalité lorsque l’on apprend ces jours-ci que Yahoo serait fortement soupçonné d’avoir participé à une action très similaire. Nous ne sommes malheureusement plus dans le cadre de la dystopie !
Bien peu de séries nous renvoient un miroir si précis sur les mécanismes d’échanges d’information de notre société en lui offrant, en contrepoint, une image flagrante du désarroi qu’ils nous imposent en retour. Alors oui, Mr. Robot cultive son caractère insaisissable, parfois à outrance, mais elle le fait avec une acuité remarquable.
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* : Amazon est aussi diffuseur de la série en SVOD. Placement de produit ?!
** : Berenstein est très certainement un clin d’œil à une théorie homonyme des univers parallèles ! Mince, je m’étais promis de ne pas toucher au jeu des références…
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