Azumi, jeune fille orpheline, est recueillie par un maître en arts martiaux. Loin de toute civilisation, elle va apprendre avec neuf autres jeunes garçons les meilleures techniques de combat au sabre. Après plusieurs années d'entraînement, les dix compagnons, devenus de puissants guerriers assassins, doivent partir accomplir leur première mission : tuer un puissant chef de clan...
Je viens de voir ce film japonais de 2003 signé Ryuhei Kitamura ( Il s'agit du même réalisateur que le fameux film versus, l'ultime guerrier, qui a été souvent commenté sur le forum ( voir ce topic ) Pour ceux qui connaissent Versus, on retrouve un peu la même marque si particulière du réalisateur à savoir : Au niveau de la profondeur, ba c'est simple , il faut pas trop en rechercher, c'est surtout un film qui est fait pour distraire, limite débile par moment, kitch à souhait ; A la croisée des mangas, du monde des jeux vidéos, et du cinéma asiatique d'art martial ; Un film à voir pour ses jolis combats, très stylisés ( surtout le combat final , qui donne lieu à quelques mouvements de caméras qui donnent vraiment le vertige lorsque l'héroïne affronte l'un des principaux antagonistes) , à voir pour sa galerie de personnages, souvent ridicules et simples, pas extrêmement creusés mais ce n'est pas le but ( l'action est simple , un enfant pourrait comprendre le film ) mais ce sont des personnages qui restent dans les mémoires, on passe du rire aux larmes et par moment le film se prend presque au sérieux ( ce qui je trouve lui nuit un peu, car il hésite en permanence entre le second degré complètement assumé, et le film dramatique, mais je crois que c'est la même chose qui m'avait un peu gêné la première fois que j'avais vu Versus, l'ultime guerrier ( si on prend ce genre de films au sérieux, c'est mort, on risque de les classer d'emblée dans la catégorie : Navet du siècle ! ) C'est clairement autre chose. Certains plans rappellent d'ailleurs versus notamment un combat dans une forêt vers le début, ça m'a immédiatement frappé alors que je savais même pas que le réalisateur était le même mais je dirais que le côté décalé est peut-être un peu moins présent dans Azumi, du moins je l'ai ressenti comme ça, le film se prend presque plus au sérieux, ce qui donne un sentiment bizarre .... Le côté déjanté à donf de versus est plus assumé
L'action se passe à l'époque d'Edo, peu après la fameuse bataille de Sekigahara ( qui vit la victoire des troupes de Ieyasu Togugawa sur ses concurrents pour la conquête du Japon ) Le maître Gessai ( un ancien samouraï à la solde de Tokugawa , qui a perdu son fils lors de la bataille ) s'est juré d'empêcher toute nouvelle tentative de guerre, et pour celà il ambitionne de faire assassiner les 3 principaux seigneurs de guerre ennemis par un clan d'assassins , des jeunes gens qu'il forme lui-même dès leur plus jeunes âge. Azumi, l'héroine du film fait partie de ces derniers et nous allons la suivre elle et ses compagnons dans leur mission ; mission durant laquelle ils seront aidés aussi par un mystérieux ninja. Je ne vous raconte pas en détail ce qui se passe mais dès le début du film, une terrible épreuve leur est imposée afin de tester leur solidité mentale ...
Le film est en fait l'adaptation d'un manga signé Yu Koyama ( voir ce topic, si certains l'ont lu n'hésitez pas à en parler , j'aimerais bien savoir ce que pensent les lecteurs du manga de l'adaptation en film .. )
Dans ce film l'un des personnages parmi les ennemis est vraiment impressionnant par son sadisme , il est vêtu tout de blanc, et extrêmement habile au sabre. L'héroine Aya Ueto est vraiment très belle et rien que pour elle (et certains parmi les autres persos féminins distillés au fil de l'oeuvre) le film mérite d'être vu et ne laissera pas indifférents les membres de la gente masculine
Je vous laisse lire cette critique qui parle mieux du film que moi :
http://www.cineasie.com/Azumi.html
Il y a une suite en fait, avec un deuxième opus ( la fin du film appelle d'ailleurs clairement la suite de l'action car rien n'est vraiment fini ) , je ne l'ai pas encore regardé, je ferai ma critique plus tard quand je l'aurai vu.