Bon ils sont chiants sur Canal de mettre des super bonus et de pas les mettre sur le net comme ceux de l'an dernier avec leur programmation spéciale Cannes avec les films introduits par le sélectionneur du festival de Cannes alias Thierry Frémaux! Cette année c'était pas mal centré sur la sélection 2018! Et en 4e film il y avait Burning, donc je vais essayer de résumer ce qui y est dit:
Augustin Trapenard le présentateur:
"Aujourd'hui on s'enflamme pour Burning du sud-coréen Lee Chang-Dong inspiré d'une nouvelle du japonais Haruki Murakami ce drame d'une élégance rare nous entraine sur des montagnes russes émotionnelles, ça commence dans l'amour ça finit dans l'horreur! Très apprécié par les critiques du monde entier qui en faisaient leur favori pour la Palme Burning est finalement absent du Palmarès, comment est-ce arrivé, demandons au délégué du festival qui a suivi toute l'affaire"
Donc Thierry Frémaux nous explique qu'avec Pierre Lescure ils n'assistent qu'à la première réunion du jury pour présenter les règles et à la dernière pour vérifier qu'elles ont bien été respectées dans l'attribution des prix mais sinon ils s'abstiennen de venir pour laisser le jury complétement libre de ses choix. Et donc là le jury de Cate Blanchett est passé à coté mais ça arrive souvent que les jurys snobent des films acclamés par tous comme il y a peu Toni Erdmann le favori de la presse et du public!
Mais comme le dit Trapenard Burning a reçu à l'unanimité d'un jury de critiques internationaux le prix FIPRESCI et depuis dix ans la moitié des films qui ont reçu ce prix sont absents du palmarès et pour Thierry Frémaux qui l'apprend c'est que la sélection était très belle car contentant différemment les professionnels et les critiques et que sur une vingtaine de films on peut pas récompenser tous les films.
Trapenard dit au sélectionneur qu'il soutient le réal depuis longtemps car il l'a invité en 2005 à l'Institut lumière et au jury en 2009 et que c'est un cinéaste très atypique dans son pays, ancien romancier, ex ministre de la culture, qu'appréciez-vous chez lui demande-t'il:
"Que c'est un auteur, il est romancier, il invente des mondes, il travaille de façon très très très méthodique, très lente, le film que les spectateurs vont voir a des moments de cinéma très très extraordinaires, en particulier celui avec la musique de Miles Davis, je ne dis que ça!
En parlant de lee Chang-Dong j'ai une pensée pour Pierre Rissient, mort peu avant le festival de Cannes 2018, critique de cinéma qui l'a beaucoup accompagné, qui l'avait découvert depuis ses premiers courts-métrages!"
"Merci beaucoup pour toutes ces informations, maintenant on regarde Burning de Lee Chang-Dong"
Débat du cercle à l'époque de cannes avec Guillemette Odicino qui nous dit qu'il y avait la plus belle scène du festival:
Generique from "Ascenseur pour l'échafaud" soundtrack (Fontana Records 1958)
Burning (2018) diretto da Lee Chang-dong
Ses scénarios, Lee Chang-dong les prépare avec minutie. Ses tournages, en revanche, laissent souvent place à l’inattendu — « l’essence même du cinéma », selon lui. Ce fut le cas, dans Burning, avec un long plan-séquence rythmé par la musique d’Ascenseur pour l’échafaud (1958). « Miles Davis avait improvisé sur les images de Louis Malle. Je voulais retrouver la liberté qu’apporte le jazz pour célébrer ce moment d’abandon où deux garçons fument de l’herbe, où une fille danse, nue, où les arbres s’agitent sous un croissant de lune… On avait à peine dix minutes, entre chien et loup, avant qu’il ne fasse trop sombre. On a mis en boîte deux prises, le premier soir, toutes nulles. Et la première du deuxième soir a été magique. Je compte toujours sur la chance quand je tourne. Elle a été particulièrement présente sur Burning. »