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Pushing Daisies

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Meleor
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Pushing Daisies

Messagepar Meleor » mar. déc. 19, 2017 12:22 pm

Image

Pushing Daisies est une série télévisée américaine en 22 épisodes de 42 minutes créée par Bryan Fuller, dont 19 épisodes ont été diffusés entre le 3 octobre 2007 et le 17 décembre 2008 sur le réseau ABC. Les trois derniers épisodes ont été diffusés au Royaume-Uni en avril 2009 sur ITV avant leur diffusion après-saison en juin 2009 sur ABC.
En Belgique, la série est diffusée dès le 29 septembre 2008 sur Be TV ; en France, depuis le 27 novembre 2008 sur Canal+ et sur NRJ 12 depuis le 25 janvier 2011; au Québec, du 8 décembre 2008 au 18 décembre 2008 sur TQS; en Suisse depuis le 21 mars 2011 sur TSR2.


Synopsis:

Ned est un pâtissier qui a un don exceptionnel : il peut ramener à la vie tout être vivant mort, qu'il s'agisse d'un animal, d'une plante ou d'un humain, simplement en le touchant. Mais, si Ned le touche une seconde fois, la vie s'envole de nouveau et pour toujours.
Cependant, l'équilibre naturel entre vie et mort doit être respecté : si le revenant est encore en vie passé une minute, un autre être doit mourir à sa place. La règle étant que la Mort reprend une vie équivalente à celle que Ned vient de récupérer : ainsi, un être humain pour un autre être humain, un écureuil pour un oiseau, une fraise pour une pêche... Une conséquence de ce retour à la vie est que le revenant ne vieillit plus, ou du moins plus lentement que la normale.
Emerson Cod, un détective privé, s'est retrouvé par hasard témoin du don de Ned et ils sont depuis devenus partenaires : Ned ramène à la vie les personnes assassinées pour leur demander qui les a tuées, puis, avant qu'une minute ne se soit écoulée, Ned les replonge dans la mort. Une fois l'identité du criminel connue, Ned et Emerson peuvent empocher la récompense.
Un jour, une affaire d'Emerson concerne Charlotte « Chuck » Charles, le premier amour de Ned, qui a été assassinée. Après l'avoir ramenée à la vie, Ned ne peut se résoudre à la toucher à nouveau et la laisse demeurer en vie. Hélas, il se condamne par là même à aimer Charlotte à distance, une obligation bien difficile à supporter.


Bande-annonce:


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Re: Pushing Daisies

Messagepar Meleor » mar. déc. 19, 2017 12:53 pm

Critique du Monde des séries:

http://seriestv.blog.lemonde.fr/2013/12 ... g-daisies/
20 décembre 2013, par Pierre Sérisier


Une délicieuse couche de sucre…

Pushing Daisies fait partie de ces séries dans lesquelles on aime à se plonger quand il pleut dehors, que les nouvelles du jour ne sont pas bonnes et qu’on n’a vraiment pas envie de regarder Les Experts nous décortiquer froidement un assassinat, autopsie à l’appui. Alors on se glisse dans ce monde sucré et coloré, qui sent bon la tarte chaude, comme on se glisse sous une grosse couette en plumes.

L’histoire est digne d’un conte de fée : Ned, le pâtissier, a le don inhabituel de réveiller les morts. Or, quand il retrouve l’amour de sa vie, Charlotte, elle est morte, et Ned décide de la ramener à la vie. Mais les deux amoureux sont condamnés à s’aimer sans se toucher, car un nouveau contact du pâtissier replongera sa belle dans la mort, pour toujours. Et malgré tout, ils s’aiment, simplement et tendrement et avec eux, tout paraît facile. Finalement on se dit que si ces deux-là arrivent à être heureux, on peut tous y arriver.
Oui mais voilà, si on commence à gratter un peu la couche de sucre, on se rend compte que tout n’est pas si simple…


…qui cache de bien lourds secrets

La première fois où l’on se rend compte qu’il y a un loup, c’est quand on essaie de raconter le pitch de la série à quelqu’un qui ne l’a jamais vue. Vous arrivez, sur votre petit nuage rose, avec l’envie de faire partager ce pur moment de bonheur… et vous vous lancez : « Cette série est géniale ! C’est l’histoire d’un pâtissier qui ramène les morts à la vie et comme l’amour de sa vie a été assassiné, il la ramène à la vie. Mais comme il la fait rester plus d’une minute, un autre homme meurt – c’est la règle- et il ne peut plus jamais la toucher à nouveau, sinon, elle tombera raide. » En général à cet instant, les gens vous dévisagent un peu bizarrement et arborent un petit sourire gêné…
Alors vous laissez tomber et vous visionnez une nouvelle fois le premier épisode, parce que visiblement, vous n’avez pas bien su raconter. Mais là, la vérité vous frappe… Dans les première 10 minutes, vous devez faire face à trois morts brutales : Ned est enfant, et il voit son chien mourir sous les roues d’une voiture. Puis, sa mère tombe raide morte dans sa cuisine, devant ses yeux.
Comme Ned la ramène plus d’une minute, c’est le père de Charlotte, son grand amour, qui meurt brutalement. Plus tard, la mère de Ned meurt à nouveau, en embrassant son fils et pour parfaire le tableau, le père de Ned l’abandonne dans un orphelinat parce que… il a juste envie d’aller vivre sa vie ailleurs, sans son fils… Pushing Daisies réussit le tour de force de nous relater des histoires totalement sordides d’une manière si charmante que l’on en redemande.


C’était pourtant là sous nos yeux:

Essayer de comprendre comment Pushing Daisies a ainsi pu nous berner, c’est un peu comme chercher à expliquer un tour de magie : c’est mal et quelque part, ça tue notre âme d’enfant. Mais quand même, on a envie de savoir comment on s’est fait embobiner.
Si l’on regarde la série version light (sans sucres ajoutés), on remarque rapidement que les indices étaient sous nos yeux. Déjà, le titre. Pour les non anglophones « Pushing Daisies » vient d’une expression que l’on pourrait traduire par « manger les pissenlits par la racine » … version pâquerettes. Ce qui a le mérite de planter de décor.
Ensuite, comme dans tous les contes de fées, la série possède son narrateur omniscient qui relate les scènes du passé et du présent. Ce qui est assez frappant dans sa narration, c’est d’une part sa capacité à expliquer les choses anodines comme terribles sur un ton quasiment monocorde, et d’autre part, son habitude à préciser très exactement le moment : « Emerson Cod était âgé de 5 mois, 3 jours et 4 heures, lorsque sa mère orchestra sa mort. Elle serait rapide, et sans douleur ».
Cette extrême précision temporelle peut être vue comme un lien direct avec l’inéluctabilité et la précision de la Mort, surtout si l’on fait le parallèle avec l’autre série de Bryan Fuller, Dead Like Me, dans laquelle les Faucheurs doivent donner la mort à un instant précis. Cette extrême précision nous rappelle ainsi insidieusement à chaque instant du récit que la Mort rôde.
Car c’est quand même le thème central de la série, et de façon extrêmement crue. Le Pâtissier, en plus de faire des tartes, travaille en collaboration avec un détective privé, Emerson Cod, pour résoudre des affaires de meurtre. Et quels meurtres ! Entre la femme tuée par une nuée de guêpes, l’homme au visage écrasé par une voiture, celui plongé dans l’huile bouillante et la femme fondue sur la lampe de son phare, il y a de quoi tourner de l’œil…Ou se dire que Bryan Fuller nourrit une obsession pour la Grande Faucheuse ou/et les mutilations comme le prouve un peu plus Hannibal, le préquel des ouvrages de Thomas Harris.
Et ces morts sont, qui plus est, réveillés par le Pâtissier l’espace d’une minute pour les interroger sur l’auteur de leur meurtre. Les images de ces corps mutilés sont extrêmement brutales et dans un autre décorum, elles seraient sûrement très difficiles à supporter.


Un personnage invisible:

Et c’est en cela que Pushing Daisies est une série hors du commun. Elle a su nous faire accepter un personnage central, omniprésent et invisible : la mort. On peut essayer de se concentrer sur l’histoire d’amour des protagonistes, ou sur la résolution des affaires, mais le thème qui reste au centre de chaque épisode, c’est la mort.
Ce personnage invisible rôde autour des deux héros à chaque instant où ils sont réunis et cette situation instaure finalement un climat d’angoisse et de tristesse permanent. On aimerait croire que tout finira pour le mieux, comme dans tous les contes de fées, mais il devient de plus en plus évident que l’histoire entre le pâtissier et sa belle ne peut que mal se terminer. Il n’y a aucun avenir possible entre ses deux personnages qui ne peuvent se toucher et s’ils restent ensemble, la mort finira tôt ou tard par les rattraper.
Alors finalement, on peut se demander où la série veut nous mener et quel est son message ? La réponse à cette question n’est vraiment pas évidente et c’est peut-être pour cela qu’elle n’a pas été en mesure de durer plus de deux saisons. Au cours de la deuxième saison, on a l’impression que la série ne sait plus trop où elle va. Elle répond à de nombreuses questions sur le passé des personnages, mais on reste dubitatif sur la suite de l’histoire.
Une bonne idée gâchée ?
La série est une véritable réussite sur le plan visuel : l’image est magnifique, librement inspirée de l’atmosphère d’Amélie Poulain, les personnages comme les costumes et les lieux sont hauts en couleurs et très attachants. De plus, elle repose sur une trame originale, mais cela ne suffit pas à faire une série qui peut s’inscrire dans la durée.
Bryan Fuller est tombé dans le même travers que dans Dead Like Me. Toutes deux reposent sur des idées très intéressantes, mais l’essai ne parvient pas à être transformé, car l’histoire ne suit pas. Du coup, regarder la série est très plaisant, mais pas assez pour nous tenir en haleine sur une longue durée. Elle était vouée à disparaitre rapidement, dans la mesure où faire avancer l’histoire induirait obligatoirement de voir se finir tragiquement tout ce que l’on apprécie dans la série. Le ver était donc dans la pomme dès le début, ou plutôt, le fruit gâté était dans la tarte.


Une renaissance annoncée:

Ce mélange de douceur, de bons sentiments et de candeur sur une trame noire et angoissante fait toute l’originalité de ton de la série. Il est finalement difficile de la cataloguer et c’est sûrement aussi pour cela qu’elle a eu du mal à trouver son public. Mais pour autant qu’on arrive à se sentir à l’aise dans ce mélange très particulier, on développe un attachement fort à la série, de laquelle on a beaucoup de mal à sortir.
Pour preuve, bien que la série soit terminée depuis 2009, sa base de fans, très active, milite encore et toujours pour son retour. Bryan Fuller a reconnu s’être replongé régulièrement dans l’univers de Pushing Daisies pendant l’écriture de sa nouvelle série pour contrebalancer la noirceur froide d’Hannibal Lecter.
Du coup, il a annoncée en mars dernier qu’il avait l’intention de lancer un projet « Kickstarter » afin de pouvoir réaliser un film de Pushing Daisies et ainsi pouvoir mettre un point final digne de ce nom à cette série dont les répliques (et c’est aussi une de ses caractéristiques déroutantes) sont prononcées en jouant sur les allitérations, comme s’il s’agissait d’une poésie.

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Re: Pushing Daisies

Messagepar Meleor » mar. déc. 19, 2017 1:02 pm



Présentation vers 8 min après tru Calling.

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Re: Pushing Daisies

Messagepar Scarabéaware » mar. déc. 19, 2017 1:42 pm

Bon ben ça a surtout l'air bien comique mais ça pourrait être intéressant de découvrir ce que ça donne à un moment avec la résurrection de sa copine et ce qui en découle :mrgreen-noel:. J'ai écouté la critique, dommage que ça ait été touché par la grève des scénaristes par contre, mais bon, au moins y a eu quelque chose de fait qui a l'air d'être bon.
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Re: Pushing Daisies

Messagepar Camille Addams » mar. janv. 12, 2021 12:19 pm

Excellente série, qui je crois était produite par la même personne que Dead Like Me ???

D'ailleurs je m'étonne qu'on ne parle pas de cette excellente séries sur les faucheurs d'âme ici ^^

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Re: Pushing Daisies

Messagepar phoenlx » mar. janv. 12, 2021 4:08 pm

il y a tellement de choses dont on ne parle pas (même beaucoup plus proches de nos univers phares et de base)
il faudrait trois fois plus d'animateurs :lol-noel:
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
Notre histoire deviendra légende

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Re: Pushing Daisies

Messagepar Meleor » ven. janv. 15, 2021 12:12 pm

Camille Addams a écrit :Excellente série, qui je crois était produite par la même personne que Dead Like Me ???

D'ailleurs je m'étonne qu'on ne parle pas de cette excellente séries sur les faucheurs d'âme ici ^^


Oui de Bryan Fuller qui est aussi le showrunner de la série Hannibal! :D


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