Niveau casting, on a le grand plaisir et l'avantage de voir: Karin Petersen dans le rôle de Diane de Méridor, comtesse de Monsoreau ; Nicolas Silberg dans le rôle du comte Bussy d'Amboise ; Denis Manuel dans le rôle du roi Henri III de France ; Maria Meriko dans le rôle de la reine-mère Catherine de Médicis ; Jean-Louis Broust dans le rôle de M. de St Luc ; Mireille Audibert dans le rôle de Jeanne de St Luc ; Daniel Derval dans le rôle de Rémy Haudoin ; Mario Pilar dans le rôle d'Aurilly ; Yvan Varco dans le rôle de Maugiron ; Eric Kruger dans le rôle de Schomberg ; Pierre Massimi dans le rôle de Jacques de Lévis, comte de Caylus ; Gilles Béhat dans le rôle du duc d'Epernon. on a aussi Michel Creton dans le rôle de Chicot ; Marco Perrin dans le rôle du roi Henri III de Navarre ; Louis Arbessier dans le rôle du baron de Méridor ; Angelo Bardi dans le rôle de Gorenflot et pour la brochette infernale de mes comploteurs préférés : François Maistre dans le rôle du comte Bryan de Monsoreau ; Gérard Berner dans le rôle de François d'Alençon, duc d'Anjou ; Jacques Le Carpentier dans le rôle du duc de Guise ; Pierre Hatet dans le rôle du cardinal de Guise ; Maurice Risch dans le rôle du duc de Mayenne ; Silvia Saurel dans le rôle de Marie de Guise, duchesse de Montpensier
on va remettre par là du synopsis, juste histoire d'en avoir une version en français (merci wiki) , mais c'est grosse omodo le même que celui de la version de 2008
Fin lettré, habile bretteur et profond diplomate, Louis de Bussy d'Amboise est un gentilhomme au service du machiavélique duc d'Anjou qui, à l'instar des Guise, brigue la succession de son frère Henri III au trône de France. Sauvé par la belle Diane de Méridor à la suite d’une rixe avec quatre des mignons du roi, Bussy tombe follement amoureux de cette jeune femme que convoitent tout autant le fourbe comte de Monsoreau que son maître, le duc d'Anjou. Monsoreau réussit cependant à abuser Diane de Méridor et à la contraindre au mariage. Mais la dame de Monsoreau ne se donnera qu'au beau Bussy : dès lors, intrigues de cour finement déjouées par Chicot, le bouffon du roi, et intrigues de cœur autour de Diane de Monsoreau, mèneront les trois hommes, qui la désirent plus que tout, à s’entre-déchirer.
bon bah par rapport à la version de 2008, je dirais que je trouve dommage que ça soit plus exclusivement du parfum angevin car c'est ce qui faisait sa beauté pour les paysages, notamment, mais en tous cas, on a donc ici du plus crédible comme localisation pour les scènes notamment parisiennes ou autres hors d'Anjou et c'est pas plus mal. Bon pis après niveau histoire, on me refera pas : c'est un de mes préférés dans l'œuvre du Maître envers et contre tout (à égalité avec la Reine Margot et les 3 mousquetaires) donc je l'adore toujours autant : c'est un imbroglio sublime et passionant de manœuvres politiques et de complots, comme j'adore. Pour le reste, bah, ça me fait du bien de voir aussi une version beaucoup plus proche du roman de Dumas et jusque dans les dialogues mêmes ou à défaut, on a le droit à la belle langue du XVIe siècle comme j'adore l'entendre. Donc autant dire que niveau scénario et écriture, j'ai rien à reprocher. Niveau jeux, c'est de la très bonne qualité, avec le Michel Creton qui assure pour la partie drôleries et même un peu scène d'exposition dans les premières scènes du premier épisodes ; la brochette infernale de comploteurs qui est juste purement géniale (surtout Maistre avec son Monsoreau) et un très bon Bussy, également. J'aime ce doux parfum de désuet que sort de cette adaptation mais j'adore surtout AUSSI cette version de la Dame de Monsoreau avec Karin Petersen, qui s'impose par sa présence et y a rien à redire, c'est du bien marquant comme il faut à se confondre avec le personnage mais on peut saluer pour le fait qu'Esther Nubiola ait réussi à s'approprier le rôle, en passant après une version aussi mythique . Au passage, j'en oubliais aussi de mentionner la très belle musique de générique. pis sinon histoire de pinailler sur des détails, je préfère la version de 1971 pour le déroulement des évènements qui suit l'ordre donné par Dumas parce que "remettre dans l'ordre chrono" comme le fait la version de 2008 enlève une partie du mystère quant à l'histoire de Diane et ça nuit un peu à l'aura de l'apparition que ça lui donnait dans le roman mais vu que le résultat général est grosse omodo le même : quelque soit la version, du personnage je garde comme souvenir une idée d'apparition, on peut un peu pardonner. la mise en scène et le contexte de son entrée en scène sont peut être un peu plus surprenantes dans la version récente … , si on pense au roman.
Mais bon, comme pour l'autre version que je connais celle en téléfilm : la note maximale malgré ses défauts, parce que j'y suis attachée, différemment.
en terme de séries / téléfilms adaptés, me reste plus que la version que nous ont pondu les Russes à revoir mais de mémoire, ça me donne furieusement envie je dire : Le chef d'œuvre du Grand Alexandre c'est NOTRE domaine réservé, on a pas le droit d'y toucher, Kamarade et je m'occuperais de voir côté films purs aussi, à un moment.