Le cinéma asiatique d'arts martiaux

[SeliCat]

Je pense être au bon endroit pour poster ceci

Un documentaire diffusé par Arte et disponible en replay jusqu'au 17/01/2022 https://www.arte.tv/fr/videos/098777-00 ... t-kung-fu/

"Jackie Chan - Humour, gloire et kung-fu

Autodérision, zones d'ombre et cascades en cascade : ce portrait réjouissant déroule les mille et une vies de Jackie Chan, prolifique inventeur du kung-fu comique."

J'ai découvert plein de choses sur sa carrière car je ne connais que ses films hollywoodiens

Et sinon en films que j'aime dans ce genre, moi aussi j'adore "Hero"
Également "Le Secret des Poignards Volants", "Il était une fois en Chine", "Tigre & Dragon" ... J'en ai encore beaucoup à découvrir

[phoenlx]

moi aussi !! d'ailleurs il faudrait que je vois le Tigre et Dragon plus récent qu'ils avaient sorti, je ne l'ai toujours pas vu
Merci pour l'info concernant Jackie Chan, c'est vrai qu'il est souvent dans des rôles comiques lui, par contre l'un des derniers films que j'avais vu avec lui c'était le remake de Karate Kid et j'avais beaucoup aimé sa prestation, dans un ton beaucoup plus sérieux et en profondeur

[Kurapika80]

J'adore et suis un grand des films d'arts martiaux depuis ma plus tendre enfance. Forcément, je citerai Bruce Lee en premier tant cela reste un personnage incontournable des arts martiaux. Seulement, quatre films et quelques extraits du dernier, qu'il n'a pas eu le temps de finir, à se mettre sous la dent.
Gestuelle, vitesse, agilité et technique, personne n'a fait mieux depuis.
J'aime également beaucoup Jet Li qui nous aura sortis pas mal de chef-oeuvres : La saga "Il était une fois en Chine", "Fist of legend", "le maître d'armes", "Tai-chi Master", "Fong Sai Yuk"...
Donnie Yen est aussi un artiste martial que j'apprécie avec un style très impressionnant. Son duel face à Jet Li dans Ouatic 2 est exceptionnel.
Jackie Chan, ses compères de l'opéra de Pékin, Yuen Biao et Sammo Hung qui ont participé à sortir de grands classiques.
J'aime Van Damme sur quelques films dont notamment Bloodsport. Marc Dascascos, acteur vraiment sous-estimé, j'adore Crying Freeman.
Plus récemment, des acteurs comme Scott Adkins sont très bons.

[Aries Phoenix]

Bruce lee, Jet Lee, Van Damme, Dacascos évidemment, la grande époque des films acrobatiques Mais surtout Jackie Chan. Sa filmographie est très impressionnante, et je retiens surtout "Combats de Maître", ou "Drunken Master" (aucun lien ) relatant les péripétie d'un étudiant en arts martiaux qui découvre que plus il boit, plus il devient badass A l'instar de Rock Lee dans Naruto, il se paie une bonne cuite avant ses combats majeurs (sauf que lui le fait volontairement) ce qui lui donne accès a la fabuleuse technique de l'homme ivre. Alors pour vous rassurer, c'est une technique qu'il vaut mieux tout de même pratiquer a jeun. Le but est d'être en constant mouvement aléatoire de déséquilibre pour mieux contre-attaquer de façon imprévisible.

[Kurapika80]

J'adore Chan dont la filmographie comporte également de nombreux chef-d’œuvres dont Drunken Master 2 en fait partie. J'ajouterai Police Story 1 et 2, dragons forever, le Marin des mers de chine, Opération condor, la danse du lion...
Pour ma part, Drunken Master 2 restera son dernier grand film, il en fera des bons derrière mais on n'atteindra plus jamais ce niveau. Faut dire qu'il prendra de l'âge par la suite car, même s'il joue le rôle d'un ado, il a quand même 40 ans dans ce film. C'est vraiment bluffant car la première fois que j'avais vu ce film à la fin des années 90, je pensais que le film était plus vieux car je donnais à Chan 25 ans maxi.

[Aries Phoenix]

Pareil. C'est un vrai maître de la chorégraphie martiale. J'ai dû voir plus d'une dizaine de ses films, toujours impressionné et hilare.

[Kurapika80]

A la base, ce n'était pas Chan qui devait le réaliser et le chorégraphier. Il avait engagé Lui Chia Lang, grand réalisateur et metteur en scène. Suite à des problèmes financiers sur le tournage et le trouvant trop lent, Chan a viré Lang et repris la réalisation et la chorégraphie lui-même.
Quand on voit le résultat, le film est un chef-d'oeuvre mais je me demande ce qu'il aurait donné avec Lang.
Je le regardais en boucle sur ma cassette hk. Faudrait que je me le reprenne en DVD ou Blu-Ray mais avec impérativement la vo, la vf est ignoble.

[Aries Phoenix]

C'est certain que Chan brille plus en VO. Mon ancienne cassette est aussi en VF, et depuis que je l'ai vu en streaming, il m'a pris l'envie de la jeter a la poubelle Ce dernier film de Jackie garde pour moi un charme et un humour a part, ce vieux de la vieille ayant su rester jeunes nous en faisant voir de toutes les couleurs. Je regrette autant son cinéma asiatique qu'américain.

[Kurapika80]

C'est certain que Chan brille plus en VO.

Je suis d'accord même si j'aime bien les VF où il est doublé par Jacques Bernard, elle garde un certain charme.
Mon top 5 perso de Chan :
1- Police story
2- Drunken master 2
3- Le marin des mers de Chine
4- Opération Condor
5- Dragons forever

[SeliCat]

Si vous l'avez manquez, ce documentaire est rediffusé (jusqu'au 11/12/2023)

Jackie Chan - Humour, gloire et kung-fu

Autodérision, zones d'ombre et cascades en cascade : ce portrait réjouissant déroule les mille et une vies de Jackie Chan, prolifique inventeur du kung-fu comique.

https://www.arte.tv/fr/videos/098777-000-A/jackie-chan-humour-gloire-et-kung-fu/

Ses parents le surnommaient pao pao ("boulet de canon"). Mais lorsqu'ils ont l'opportunité d'émigrer en Australie, ils préfèrent ne pas s'encombrer de cet enfant turbulent et le laissent à Hong Kong sous la férule d'un internat qui prépare ses élèves à entrer à l'Opéra de Pékin. De cette inflexible école, et de cet abandon, le petit Jackie tirera une maîtrise du kung-fu sans pareille et une boulimie de reconnaissance. Emballé par les plateaux de cinéma, où il est mieux traité qu'à la pension, il s'impose peu à peu, d'abord comme modeste figurant, puis comme "cascadeur bas de gamme", selon les termes de ce charmeur qui a fait de l'autodérision une seconde nature. Il s'améliore et devient ensuite un acteur indispensable, apte à jouer comme à exécuter toutes les acrobaties. La mort brutale de Bruce Lee libère un espace qu'il ne tarde pas à occuper. Contraint au départ de l'imiter, Jackie Chan fait un bide. Prenant ensuite le contre-pied de l'idole, il compose un hilarant anti-héros, gaffeur et attachant, dans Le Chinois se déchaîne (1978). Il vient d'inventer le kung-fu comique, dont il déclinera les multiples variations (notamment la savoureuse "boxe de l'homme saoul") au travers de son impressionnante filmographie, lesquelles feront les délices du public asiatique, puis mondial, avec l'émergence de la culture VHS.

Sous influences
Sous un feu roulant de cascades, superbement chorégraphiées, et d'apparitions débonnaires de la star, dont le sourire engageant ne se crispe que quand on évoque la politique chinoise, ce documentaire déroule les mille et une vies de Jackie Chan. Cet acteur acrobate hors pair – un brin suicidaire, comme en témoignent ses diverses fractures – se révèle aussi réalisateur, producteur, chanteur pop, héros pixélisé de jeu vidéo, philanthrope et, depuis la rétrocession de Hong Kong, ambassadeur culturel controversé du régime de Pékin. Le film montre comment sa carrière prolifique s'est fondée sur l'émergence du cinéma d'action hongkongais, genre qu'il a su renouveler à coups d'influences burlesques (Chaplin, Keaton), d'incursions hollywoodiennes (Rush Hour) et d'émotion (Karaté Kid, inspiré de son enfance à la dure), jetant ainsi un pont entre les cinémas américains et asiatiques.

Réalisation : Antoine Coursat
Pays : France
Année : 2020

Et en nouveauté, un documentaire sur JCVD

Jean-Claude Van Damme - Coup sur coup

Entre gloire hollywoodienne, dégringolade et retour en grâce, les hauts et les bas de la carrière de l’inénarrable "JCVD", racontés au fil d’archives et d’interviews de proches et de collaborateurs.

https://www.arte.tv/fr/videos/106686-000-A/jean-claude-van-damme-coup-sur-coup/ (jusqu'au 11/11/2023)

La force alliée à une souplesse invraisemblable. En 1988, torse nu, en grand écart facial sur deux chaises, Jean-Claude Van Damme, 28 ans, se faisait une place dans le cinéma d’action hollywoodien en décrochant le premier rôle d’un petit film d’arts martiaux qui faillit ne jamais sortir en salles, Bloodsport. Le début d’une ascension fulgurante pour le jeune Belge, surdoué des tatamis né de parents fleuristes, débarqué à Los Angeles six ans plus tôt sans argent ni contacts. Suivront notamment Kickboxer, Full Contact – dans lequel il tombe le peignoir ! –, Universal Soldier ou encore Timecop, qui dépasse les 100 millions de dollars de recettes. Mais alors qu’il rivalise désormais avec Stallone et Schwarzenegger, l’acteur se saborde en succombant à la drogue. À la fin des années 1990, les échecs s’accumulent, au point que ses films sortent directement en vidéo, et ses réflexions lunaires (ou "aware"...) sur les plateaux de télévision lui valent des torrents de moqueries. En 2008, la star déchue réussit pourtant à retourner la critique avec JCVD de Mabrouk El Mechri, vrai-faux portrait plein d’autodérision dans lequel il révèle des nuances inédites. Depuis, le Belge multiplie les projets, entre blockbusters testostéronés (Expendables 2), doublage de cinéma d’animation (Kung Fu Panda) et parodies (la série Jean-Claude Van Johnson).

Vie mouvementée
Pour retracer cette carrière entre ombre et lumière, le réalisateur belge Olivier Monssens (Romy et Alain, les éternels fiancés) a compilé de riches archives et collecté d’abondants témoignages de proches et de collaborateurs de JCVD : Claude Goetz, son premier entraîneur de karaté, son ami Mohammed "Michel" Qissi, avec qui il est parti à la conquête de son rêve américain, mais aussi Ally Walker, sa partenaire dans Universal Soldier, ou encore les réalisateurs Sheldon Lettich et David Worth. De sa jeunesse bruxelloise à ses derniers succès, une plongée dans la vie mouvementée de la star, bosseur acharné et personnalité attachante, dont les films d’action demeurent cultes pour plusieurs générations.

Réalisation : Olivier Monssens
Pays : France
Année : 2023

[Aries Phoenix]

j'ai toujours aimé les deux. Quelle merde la coke