Les Évadés de la Planète des Singes est un film de science-fiction réalisé par Don Taylor et sorti en 1971. Il s'agit du troisième volet de la saga La Planète des Singes. Toujours scénarisé par Paul Dehn, scénariste du film précédent et du suivant, le film raconte l'arrivée de trois chimpanzés (Zira, Cornelius, vus dans les deux films précédents et un nouveau personnage en la personne du Dr Milo) arrivant sur la Terre des années 1970.
Les humains, particulièrement surpris par l'arrivée de ces trois singes qui sont, non seulement aussi intelligents qu'eux mais également doués de parole, vont se demander que faire de cette affaire et surtout des nouvelles que les singes apportent avec eux sur ce qui semble être le futur de la race humaine... C'est ainsi que, si certains humains se montreront bienveillants, d'autres en revanche verront les singes comme une menace pour la race humaine qu'il faudra éradiquer.
Encore une fois tout n'est pas noir ni tout blanc. La saga continue d'avoir l'intelligence de ne pas sombrer dans le manichéisme. Les humains ne sont ni tous bons ni tous mauvais. Si le méchant est d'ailleurs bel et bien dépeint comme la face sombre de la race humaine, ses motivations restent parfaitement compréhensibles. On peut par ailleurs souligner que si, dans les affrontements entre singes, le méchant est souvent un militaire, dépeint alors comme inculte et analphabète, il s'agit ici d'un scientifique, et son argumentation est assez pertinente. Bref, le film ne sombre pas dans la facilité et continue comme ses prédécesseurs de poser des question intelligentes, notamment ce parallèle humains/singes dont aucun n'est finalement supérieur à l'autre (La preuve lorsque Zira fait remarquer à son mari que le traitement que les humains veulent leur faire, elle l'avait elle même fait sur des humains avant). L'on pourra peut-être un peu reprocher ce côté "copie" du premier même si c'en est pas une, par le fait que désormais ce sont les singes qui débarquent dans un monde d'humains intelligents. Les rapports son inversés. Mais le tout reste très bien traité, même si le budget ridicule du film commence sérieusement à se faire sentir. Et la fin encore une fois est bien loin d'être un happy end niais.
, en tout cas on tâte bien un certain fond 
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. Eh bien je dois dire que je le préfère au second que j’avais trouvé franchement moyen mais faudra tout de même que je le revois un petit coup. 
