Although what you are about to see is a work of fiction,
it should nevertheless be played
at maximum volume.

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Chargé de rédiger un article sur Brian Slade, star de la scène Glam Rock des années 70, Arthur explore alors l’ascension et la chute de son ancienne idole. Désir, démesure, excès, autant de sentiments exacerbés par la fureur de cette époque phare du rock anglais.
(source : DVD TF1 VIDEO 2002)
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Drame musical américano-britannique sorti en 1998, écrit et réalisé par Todd Haynes, produit (ainsi que la B.O.) par Michael Stipe (du groupe R.E.M.)
Le titre du film est une chanson de David Bowie mais elle n’est pas utilisée dans la B.O. Les chansons finalement choisies viennent principalement d’autres artistes emblématiques du Glam Rock, interprétées notamment par les deux acteurs principaux.
Brian Slade/Maxwell Demon (Jonathan Rhys Meyers) est largement inspiré de David Bowie/Ziggy Stardust mais le film n’est pas un biopic officiel.
Le personnage de Curt Wild (Ewan McGregor, juste avant Star Wars) est quant à lui inspiré d'Iggy Pop et de Lou Reed.
Prix de la meilleure contribution artistique au Festival International du Film, Cannes 1998.
Velvet Goldmine est un de mes films musicaux préférés : tous les acteurs sont fabuleux, la B.O. est démente et le film restitue bien la flamboyance du Glam Rock.
Il y aussi de la nostalgie avec le personnage d’Arthur (Christian Bale) auquel on peut s'identifier et qui se remémore son adolescence et tout ce que son idole représentait pour lui. Les années 80 sont bien ternes comparées à la folie qu’il a connu dix ans plus tôt.
La narration peut déconcerter avec ses nombreux flashbacks, les multiples références et citations : ce n’est pas toujours très clair, on est plutôt dans des sensations, provoquées par la musique évidemment mais aussi par la réalisation. Mais cela convient puisqu’on est plus dans une évocation que dans un vrai biopic et aussi parce que les faits nous sont racontés à travers les souvenirs de différents personnages.
Donc voilà, on ressent tour à tour l’effervescence des ces années Glam Rock et aussi la désillusion qui a suivi ...