Superflat Monogram (court-métrage)

Films d'animation asiatiques. Venez découvrir l'univers des grands réalisateurs japonais : Miyazaki, Matsumoto, Rintaro, Satoshi Kon, Mamuru Oshii et autres Takahata !
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Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar Mr.Mauser91 » ven. sept. 28, 2012 12:41 pm

Une publicité muette pour Louis Vuitton très sympa réalisée par Mamoru Hosoda, en passe de devenir un maitre de l'animation japonaise :



On sent bien le même univers que le monde de Oz dans Summer Wars :mrgreen:
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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar phoenlx » ven. sept. 28, 2012 1:08 pm

En effet ça y ressemble plus qu'étrangement ( pas étonnant en même temps )
Mais je crois que c'est ce qui fait que je bloque un peu sur certaines scènes de summer wars, c'est ..... pas mal surréaliste
Qu'importe la destination c'est le voyage qui compte
Notre histoire deviendra légende

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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar Mr.Mauser91 » ven. sept. 28, 2012 1:22 pm

C'est plutôt bien dosé chez Hosoda je trouve, ce coté réaliste. Ce qui me frappe ce sont ces dessins très beaux et bien animés lors de ces scênes.
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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar Meleor » jeu. oct. 10, 2019 9:55 pm

Image

https://www.paris-art.com/superflat-monogram/


Superflat Monogram
S
Takashi Murakami
P
Pierre-Évariste Douaire
@
12 Jan 2008
Murakami est une superstar, les cimaises des galeries ne lui suffisent plus. Il prend d’assaut les vitrines de Louis Vuitton pour qui, également, il lance une nouvelle gamme de sacs. A cette occasion, il a réalisé le film Monogram Flat, un dessin animé qui met en mouvement son univers féérique.


Murakami est omniprésent à la galerie Emmanuel Perrotin depuis un an. Il occupe une place à part dans l’art contemporain actuel, il est autant le symbole que le moteur d’un art japonais près à toutes les séductions. Il s’impose parmi les poids lourds de l’art de l’entertainement. Sans peur ni tabous, il s’attaque à l’art sérieux, ses productions sont autant héritées d’un passé lointain que d’un présent en train de se fabriquer.
Entre tradition graphique léguée par Hokusai et prééminence des arts populaires issues de la Seconde Guerre mondiale, il s’autorise le grand écart. Cela lui permet de rapprocher un passé prestigieux et une production contemporaine ambitieuse. Les deux modèles ne s’opposent pas, ils dessinent les velléités tapageuses d’une avant-garde japonaise insouciante.
À cette personnalité trempée s’ajoute les oripeaux artistiques contemporains. Murakami pratique un art héraldique. Entre blasons et logos il poursuit la piste ouverte par les Klein, Buren, Toroni, Parmentier, Ben et autres. Il se réclame d’un art immédiatement identifiable, au risque de se voir immédiatement consommé. Il cuisine le tout à la sauce américaine, Warhol n’est pas loin, comme lui il fait partie de ces artistes opportunistes, qui font de leur art un (Show)biznes. Entre l’héraldisme européen — les rayures de Buren, le bleu de Klein — et la magie commerciale des Américains, Murakami n’oublie pas qu’il est Japonais.
Son art adopte un ton néo-Pop de circonstance très en vogue chez les « adulescent ». La régression devient un mode de vie, elle se décline en modèle social, tout est désormais revival, la musique devient compilation; quant à la mode, elle est désormais entièrement vintage. Le monde de l’art se résume depuis plusieurs décennies à une signalétique que l’on décline au fil des expositions, des invitations et des rencontres.
Murakami est emblématique de cette génération. Loin de toute subversion, de toute revendication, ses fleurs à larges bananes, ses champignons joyeux, ses yeux de toutes les couleurs tissent un imaginaire féerique et enfantin. Du blason au signe nous sommes désormais arrivés à une ère du logo. La signature du peintre a été dans l’histoire de l’art une revendication forte, une avancée importante du droit d’auteur, elle a participé à l’émancipation et à la reconnaissance du Peintre en tant qu’Artiste.
Elle est aujourd’hui déclinée en marque, elle est devenue un modèle de voiture chez Citroën avec la Picasso. L’atelier du peintre se transforme en entreprise, en PME. L’industrie automobile et celle du luxe utilisent les artistes autant qu’elle est utilisée par eux. La galerie, aujourd’hui, devient la succursale d’un magasin, elle organise des quinzaines commerciales.
Le bagagiste français Louis Vuitton, a laissé carte blanche au Japonais pour créer une nouvelle ligne de sacs et de foulards. Cette opération commerciale a été lancée début avril avec la diffusion dans les boutiques d’un film d’animation de quelques minutes — un rêve enfin réalisé par Murakami — Superflat Monogram.
Les commandes de mécènes privés ou publiques font partie du système de financement historique et logique des artistes. Les offres publicitaires ne sont pas infamantes, bien au contraire, elles permettent de concrétiser des projets, d’en faire aboutir et même d’en initier parfois. Mœbius, célèbre dessinateur de science-fiction, a tiré la tétralogie Les Mondes d’Eden d’une commande de quelques planches de Citroën (décidément).
Après avoir placardé ses fleurs souriantes et rampantes sur les devantures des vitrines, Murakami a projeté pendant un mois dans les boutiques son film d’animation. Ce projet lui a permis de mettre en mouvement ses personnages, son univers. Le résultat est très beau, tout en douceur et en couleur. Une petite Alice, grâce à la magie d’un magasin, traverse le miroir, ici c’est une vitrine Vuitton, et se retrouve dans le pays des merveilles, c’est-à-dire celui de Murakami, avec des sortes de panda géants et des monstres bienveillants. Mais est-ce un rêve ou la réalité ? La petite fille est-elle victime de son imagination ? La fin du dessin animé vous le dira.
Takashi Murakam
— Superflat Monogram, 2003. Vidéo. Créé par Takashi Murakami. Producteur : Tsyuoshi Takashiro; co-producteur :Takeshi Himi; directeur: Mamoru Hosoda.
— White Monogram, 2003. Acrylique sur toile. 40 x 40 x 4,20 cm.
— Black Monogram, 2003. Acrylique sur toile. 40 x 40 x 4,20 cm.
— Eye Love Monogram (black), 2003. Acrylique sur toile. 180 x 180 x 5 cm.
— Eye Love Monogram (white), 2003. Acrylique sur toile. 180 x 180 x 5 cm.

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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar Meleor » jeu. oct. 10, 2019 10:11 pm

Image

https://fr.wikipedia.org/wiki/Takashi_Murakami


Takashi Murakami (村上 隆, Murakami Takashi?), né le 1er février 1962 à Tokyo, est un artiste plasticien japonais.
En 2006, Christie's le classe 6e au classement des artistes les plus chers au monde. Il est considéré comme le digne successeur d'Andy Warhol1.


Biographie:

Takashi Murakami est né à Tokyo dans l'arrondissement de Itabashi. Son père est chauffeur de taxi et Takashi Murakami grandit dans une certaine pauvreté2. Après des études secondaires au lycée de Hongō, il rêve de devenir animateur de dessins animés3. Ayant réussi l'examen d'entrée à l'Université des arts de Tokyo, il s'inscrit dans le département Peinture, spécialité nihonga. Diplômé en 1986, il poursuit en Master, puis en doctorat. Il termine ses études en 1993 par la soutenance d'une thèse intitulée "Le sens du non-sens du sens". En 1995, il fonde le studio de production Hiropon Factory et commence à exposer en Europe et aux États-Unis. En 2001, Hiropon Factory devient Kaikai Kiki Corporation, structure qui lui permet de soutenir le travail de plusieurs jeunes artistes — Chiho Aoshima, artiste japonaise, est ainsi parrainée par Murakami —, mais aussi de produire et commercialiser des produits dérivés.
Murakami collabore avec la marque de maroquinerie de luxe Louis Vuitton. Il conçoit pour la collection de l’année 2004, de nouveaux motifs alliant son univers à ceux de cette marque4, en réinterprétant, tout en couleurs, les célèbres motifs de la marque de luxe et réalise deux courts-métrages animés.
En 2007, il réalise l'habillage graphique de la pochette et artworks de l'album Graduation du rappeur américain Kanye West5 et réalise le clip « Good Morning ».
Considéré comme l'un des chefs de file du néo-pop japonais dit Superflat, mouvement dont il est l'initiateur6, il revendique l'héritage de Warhol7 et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l'art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidental. En septembre 2010, son exposition dans les Grands appartements et la Galerie des glaces du château de Versailles suscite la polémique8.
Le 21 juin 2011 Google utilisa un "doodle" créé par Takashi Murakami.



Démarche artistique:

Il crée des sculptures monumentales, peintures, papiers peints, et autres objets. Ses œuvres puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, qui est détournée et amplifiée sur des thèmes où émergent des questionnements à première vue absents de l'aura kitsch et kawaii (« mignon » en japonais) des bandes dessinées japonaises.
Il cristallise dans ses œuvres et ses projets, la nouvelle sculpture de Tokyo. Il est le représentant d'une génération imprégnée de l’imaginaire des mangas et des otakus. Au fil du temps, les personnages se mettent à grouiller sur différents supports en deux dimensions ou sont moulés, dans des formats divers, du minuscule au géant, en fibre de verre et peints (Hiropon, 1997). Ils prennent aussi la forme de ballons géants en plastique aux couleurs criardes et, gonflés à l’hélium, qui envahissent les espaces d’exposition (Mr.Dob, 1997).
Il réfléchit particulièrement aux scénographies pour que « le public ait l’impression d’être entouré par une multitude de caméras, même s’il se trouve en face d’une seule et même image ». Une figure à grosse tête, Dob (qui a pris aujourd’hui pour lui « valeur d’autoportrait »), revient de manière répétée (Dobe in the Strange Forest, 1999), de même que les personnages Kaikai et Kiki ainsi que des motifs de champignons (Super Nova), de fleurs et d’yeux (Jellyfish Eyes).

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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar Meleor » jeu. oct. 10, 2019 10:18 pm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Superflat

Superflat est un mouvement d'art contemporain influencé par l'anime, le manga et par la pop-culture japonaise. C'est une attitude qui vise à analyser cette culture japonaise d'après-guerre à travers la sous-culture dite otaku.


Description:

Superflat signifie en anglais « super plat » et se réfère à diverses formes aplaties de l'art graphique japonais ainsi qu'à la superficialité de la culture consumériste japonaise. Le Superflat combine l'esthétique du pop art avec le kitsch de la culture kawaii, et rappelle constamment les animes et mangas1.
Takashi Murakami est considéré comme le chef de file de ce mouvement, mais on peut y adjoindre des artistes comme Yoshitomo Nara et Aya Takano (en). Certains animateurs ou mangaka sont également influencés par ce mouvement, en particulier deux artistes du Studio 4°C, Kôji Morimoto et Tatsuyuki Tanaka, mais aussi Hitoshi Tomizawa (en), l'auteur d'Alien 9.
Selon Murakami, « ce qui importe dans l'art japonais est la sensation de plat. Notre culture n'a pas de 3D »1.


Histoire:


Takashi Murakami est un artiste japonais qui a étudié le nihonga à l'Université des arts de Tokyo. Suite à des séjours aux États-Unis et à la découverte d' œuvres telles que celles de Jeff Koons, il décide d'abandonner la peinture traditionnelle japonaise, et de s'orienter vers l'art dit Otaku. Il développe une certaine notoriété autour de ses créations, et définit au fur-et-à-mesure un nouveau style : le Superflat né de l'idée que l'art visuel japonais ne reproduit pas le 3D, un constat dans lequel il engouffre l'interprétation de son œuvre, et élargit le concept à une remise en question de la société japonaise2.
Il publicise le terme Superflat pour la première fois en 2001 lors d'une exposition à Los Angeles.
En 2002, la marque de luxe Louis Vuitton signe avec Takashi Murakami pour la création de produit tendance Superflat, ce qui permit à l'artiste de décliner pleinement son concept artistique sur un produit typiquement consumériste3.

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Re: Superflat Monogram (court-métrage)

Messagepar phoenlx » ven. oct. 11, 2019 9:44 am

phoenlx a écrit :En effet ça y ressemble plus qu'étrangement ( pas étonnant en même temps )
Mais je crois que c'est ce qui fait que je bloque un peu sur certaines scènes de summer wars, c'est ..... pas mal surréaliste

tiens ba justement ce topic vient d'être remonté et (suite à ma remarque dans l'autre topic de Meleor) : même remarque :mrgreen:

je crois que je ne suis pas très fan de ce mouvement
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